La Russie s’insurge contre les récentes déclarations des autorités arméniennes

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« Moscou est extrêmement déçue des dernières déclarations publiques des dirigeants arméniens – notamment celles du premier ministre lors de son entretien avec le journal italien La Repubblica, ainsi que le commentaire de la diplomatie arménienne en date du 31 août – jugeant ces propos inacceptables dans la forme comme dans le fond », a confié une source diplomatique anonyme à l’agence de presse russe.

Moscou estime qu’Erevan chercherait ainsi à se décharger de la responsabilité de ses propres erreurs.

La Russie serait, d’après cette même source, chassée du Caucase du Sud et Erevan, instrumentalisée par l’Occident à cette fin. Moscou, « en tant que voisin et meilleur allié de l’Arménie », n’entendrait toutefois pas quitter la région.

Selon l’informateur russe, le conflit ne serait pas d’ordre territorial, mais trouverait son origine dans la définition du statut de l’ancienne région autonome du Haut-Karabakh au sein de l’ex RSS d’Azerbaïdjan, alors qu’Erevan « maintenait son contrôle sur une partie du territoire azerbaïdjanais. »

Il se dit convaincu que l’issue des hostilités aurait été d’autant plus dramatique sans l’intervention de la Russie et de Vladimir Poutine en personne.

Le président russe, a-t-il rappelé, exhortait déjà le premier ministre arménien au cessez-le-feu trois semaines après le début des hostilités, ceci afin d’éviter de nouvelles victimes et de rétablir la paix dans le Haut-Karabakh. L’indifférence prêtée à la Russie quant à l’agression azerbaïdjanaise contre le territoire souverain arménien serait, à cet égard, totalement infondée, souligne le diplomate russe.

Il regrette que la mise en œuvre des accords trilatéraux, qu’il considère comme premier levier de résolution du conflit, aient été entravée aux dépens de Moscou.

« Erevan néglige le plein potentiel de l’OTSC, ayant refusé de déployer la mission de l’organisation au profit de celle, inefficace, de l’UE », regrette-t-il.

Selon lui, le point de non-retour aurait été franchi lors des sommets tenus sous l’égide de l’UE en octobre 2022 et en mai 2023, lorsque les dirigeants arméniens « ont opéré un virage à 180° en reconnaissant l’appartenance du Haut-Karabagh à l’Azerbaïdjan », puisque ce revirement aurait compliqué la tâche du contingent russe, qui « fait son maximum pour prévenir une escalade ».

La rédaction
Author: La rédaction

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