C’est avec le cœur lourd que nous devons admettre que le génocide des Arméniens n’est pas terminé, et désirent en finir affirme la baronne Caroline Cox

Se Propager
arton107649

« Pour moi, un grand monopole a été retrouvé en Arménie. Mon collègue, le Dr John Ebner, et moi-même sommes allés en Arménie à plusieurs reprises et il y a 30 ans, nous avons rédigé un rapport sur ce qui se passait à l’époque et encore aujourd’hui au Haut-Karabakh ».
La baronne Caroline Cox, membre de la Chambre des Lords de Grande-Bretagne en Arménie, l’a déclaré aujourd’hui lors d’une conversation avec des journalistes lors d’une conférence de presse.

« Après 30 ans, nous revenons et, malheureusement, la situation au Karabakh ne s’est pas améliorée.
Nous nous souvenons tous des horreurs de la première guerre du Karabakh et j’y suis personnellement allé à plusieurs reprises et j’ai pu constater les immenses souffrances infligées à ce peuple par l’Azerbaïdjan. Des dizaines de milliers de personnes ont sacrifié leur vie pour protéger leur patrie, j’ai personnellement été témoin de la pluie de roquettes de 400 missiles Grad par jour de l’Azerbaïdjan sur Stepanakert, j’ai également été témoin du bombardement de maisons civiles avec des bombes de 500 kilogrammes, j’ai été témoin de massacres, d’atrocités, de violences forcées et de déplacements. Et je me souviens avec une grande douleur lorsque le peuple de l’Artsakh a appelé à l’aide, il a appelé le monde, mais le monde a choisi de ne pas écouter »
a affirmé Caoline Cox.

Caroline Cox a affirmé également que cette semaine, leur groupe a visité la région de Syunik au sud de l’Arménie, notamment le village de Tegh et elle vu de ses propres yeux les lieux où les forces azéries ont envahi les terres arméniennes. Le groupe s’est également rendu dans la partie du corridor de Latchine, où les camions chargés de marchandises humanitaires n’ont toujours pas le droit d’entrer dans le Haut-Karabakh.

« Nous avons vu le point de contrôle azéri, qui empêche illégalement le transport de marchandises humanitaires à travers le couloir. La population chrétienne arménienne native de l’Artsakh est confrontée à la possibilité croissante d’un nettoyage ethnique et religieux de ses terres historiques, et aucune nation n’a encore répondu aux cris du peuple arménien, ni l’ONU, ni l’OSCE, ni les États-Unis, ni la Fédération de Russie, ni l’alliance OTSC. Dès lors, la question se pose : qui, dans la communauté internationale, se lèvera si Bakou a des ambitions territoriales vers Erevan, le lac Sevan ou Zanguezur ? Les dirigeants politiques de l’Azerbaïdjan n’ont pas caché leur objectif stratégique » a-t-elle déclaré.

Caroline Cox s’est déclarée profondément attristée par les actions des superpuissances internationales, qui continuent de faire pression sur l’Arménie pour qu’elle accepte la souveraineté de l’Azerbaïdjan sur le Haut-Karabagh.

« Et plus de 120 000 Arméniens de souche deviendront ainsi citoyens d’un État autoritaire. Mes amis, sans l’Artsakh arménien, l’existence de l’Arménie serait encore plus menacée qu’elle ne l’est aujourd’hui, l’histoire montre que l’Arménie est isolée, manque de soutien international, même vos alliés les plus proches n’ont pas apprécié les souffrances infligées à votre peuple. C’est avec le cœur lourd que nous devons accepter la possibilité que le génocide arménien ne soit pas terminé. Il y a ceux qui veulent aller jusqu’au bout et il y a ceux qui ne veulent pas y mettre fin. En ce moment crucial pour votre nation, j’espère et je prie pour que vous continuiez à soutenir la lutte pour l’Artsakh comme symbole d’unité.
Merci d’être en première ligne de la foi pour le monde et toutes les autres nations »
a conclu Caroline Cox.

Krikor Amirzayan

Krikor Amirzayan
Author: Krikor Amirzayan

Krikor Amirzayan est un caricaturiste et journaliste arménien. Ses œuvres – articles et caricatures – paraissent dans différents titres de la presse en Arménie et en diaspora. En France il est l'un des rédacteurs du site d'information www.armenews.com. Il est l'auteur de deux livres de caricatures L'Indépendance (Erevan, 1995) et Oh ! Arménie, Arménie ! (Erevan, 1999). Il vit à Valence (France). En 2002 l'Express l'a désigné parmi « Les 50 qui font bouger Valence » Krikor Amirzayan a réalisé de nombreuses expositions de ses caricatures. Krikor Amirzayan a été décoré de la Médaille d'or du ministère de la Diaspora de la République d'Arménie, médaille qui lui fut remise le 14 novembre 2014 à Bourg-lès-Valence par l'ambassadeur d'Arménie en France Viguén Tchitétchian1. En juillet 2017 il reçut le 1er Prix de la "Défense de la langue arménienne" à Erévan par le ministère arménien de la Diaspora

La rédaction vous conseille

A lire aussi

Sous la Présidence d’Honneur de M. Nicolas DARAGON, Maire de Valence, Président de l’Agglomération, Vice-Président de La Région, L’UGAB Valence-Agglomération

Le ministère des Affaires étrangères de l’Azerbaïdjan a de nouveau accusé l’Arménie de ne pas avoir fourni de cartes des

Lors de la séance plénière de l’Assemblée nationale de la semaine prochaine, l’opposition parlementaire, les factions « Hayastan » (Arménie)»

a découvrir

Se connecter

S’inscrire

Réinitialiser le mot de passe

Veuillez saisir votre identifiant ou votre adresse e-mail. Un lien permettant de créer un nouveau mot de passe vous sera envoyé par e-mail.

Retour en haut