Le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan a reçu jeudi le représentant spécial de l’UE pour le Caucase du Sud et la crise en Géorgie, Toivo Klaar, et le chef de la délégation de l’UE en Arménie, l’ambassadeur Vasilis Maragos, a rapporté le bureau de presse du gouvernement.
Les deux parties ont discuté de la situation militaire et politique dans le Haut-Karabakh et des mesures à prendre pour la résoudre. Elles ont souligné la nécessité de garantir les droits et la sécurité de la population du Haut-Karabakh.
M. Pashinyan et M. Klaar ont également évoqué la situation à la frontière entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan et ont échangé leurs points de vue sur la coopération actuelle entre l’Arménie et l’UE.
Le 19 septembre, l’Azerbaïdjan a lancé une opération « antiterroriste » dans la région, exigeant que les forces du Karabakh hissent le drapeau blanc, dissolvent leurs forces armées et mettent fin à leur « régime illégal ».
Après 24 heures de combats acharnés, les autorités arméniennes de Stepanakert ont cédé. Selon les termes de la trêve, définis par l’Azerbaïdjan et le commandement du contingent russe de maintien de la paix sur le terrain, les forces armées du Karabakh doivent s’engager à être complètement dissoutes et désarmées.
Selon le bureau du défenseur des droits de l’homme du Haut-Karabakh, plus de 10 000 personnes ont été évacuées des communautés saisies par les Azerbaïdjanais, plusieurs milliers d’entre elles ne peuvent pas retrouver leurs proches disparus – femmes, enfants et personnes âgées.
A 21h30 le 20 septembre, le nombre de victimes s’élevait à 200, dont des enfants, et le nombre de blessés à plus de 400.
Les responsables azerbaïdjanais et les représentants arméniens du Karabakh se sont rencontrés pour la première fois jeudi dans la ville azerbaïdjanaise de Yevlakh pour discuter de la « réintégration ».
