Suite aux mesures opérationnelles et d’enquête complexes et aux actions opérationnelles menées par les agents du Service de sécurité nationale de la République d’Arménie pour la protection de l’ordre constitutionnel et la lutte contre le terrorisme, il a été possible de déjouer un coup d’Etat.
Le NSS d’Arménie affirme qu’à la suite des preuves et d’autres actions procédurales effectuées au cours de l’enquête préliminaire, il a été constaté que des membres de l’organisation non gouvernementale militaro-patriotique « Croisés », S.Kh. , K.D., D.T., V. M., M.M., G.N., A.H., ainsi qu’A.B. et d’autres personnes, ayant des opinions anti-autorité, une inimitié idéologique envers les membres et le chef du gouvernement arménien, sont parvenus à un accord préliminaire et ont conclu des accords entre eux pour prendre le pouvoir en utiliser les armes et les munitions qu’ils détiennent comme outils de criminalité d’une manière dangereuse pour la vie ou la santé et en le menaçant, notamment, de s’emparer des pouvoirs du Gouvernement de la République d’Arménie d’une autre manière non prévue par la Constitution.
« En conséquence, les membres du groupe criminel ont acquis des appareils de télécommunications, des téléphones et autres dispositifs de brouillage des communications, des moyens et des outils facilitant l’exécution du crime, et ont délibérément créé d’autres conditions afin de commettre un crime avec le consentement préalable, en afin de préparer l’usurpation du pouvoir au sein du groupe, cependant, en raison de circonstances indépendantes de leur volonté, ils n’ont pas pu commencer l’exécution de l’aspect objectif du crime inclus dans leur intention, c’est-à-dire que le crime particulièrement grave en préparation a été découvert et contrecarré par les employés du Service de sécurité nationale de la République d’Arménie.
Sur la base de données factuelles suffisantes obtenues dans le cadre de la procédure pénale, huit membres du groupe criminel ont été arrêtés en cas de soupçon raisonnable d’avoir commis un crime, des poursuites pénales publiques ont été engagées et des accusations ont été déposées en vertu de l’article 43- 419, partie 1 du Code pénal de la République d’Arménie, indique le message.
Selon la source, au même moment, des perquisitions ont été effectuées au domicile des membres du groupe criminel et sur les lieux de travail d’organismes publics, à la suite desquelles des armes à feu, des armes, des munitions, des pistolets pneumatiques, des gilets pare-balles, des équipements de télécommunications des appareils, des ordinateurs, des cahiers contenant diverses notes, documents, etc. ont été retrouvés.
Il est à noter que l’enquête préliminaire est en cours, des opérations opérationnelles et des mesures d’enquête sont en cours afin de connaître toutes les circonstances de l’affaire, l’ensemble des personnes impliquées dans le groupe criminel et d’appliquer des mesures d’intervention judiciaire pénale contre eux.
Une personne accusée d’un crime est considérée comme innocente jusqu’à ce que sa culpabilité soit prouvée conformément à la procédure établie par le Code de procédure pénale de la République d’Arménie par une décision judiciaire juridiquement contraignante. Source Armenpress
Krikor Amirzayan
Author: Krikor Amirzayan
Krikor Amirzayan est un caricaturiste et journaliste arménien. Ses œuvres – articles et caricatures – paraissent dans différents titres de la presse en Arménie et en diaspora. En France il est l'un des rédacteurs du site d'information www.armenews.com. Il est l'auteur de deux livres de caricatures L'Indépendance (Erevan, 1995) et Oh ! Arménie, Arménie ! (Erevan, 1999). Il vit à Valence (France). En 2002 l'Express l'a désigné parmi « Les 50 qui font bouger Valence » Krikor Amirzayan a réalisé de nombreuses expositions de ses caricatures. Krikor Amirzayan a été décoré de la Médaille d'or du ministère de la Diaspora de la République d'Arménie, médaille qui lui fut remise le 14 novembre 2014 à Bourg-lès-Valence par l'ambassadeur d'Arménie en France Viguén Tchitétchian1. En juillet 2017 il reçut le 1er Prix de la "Défense de la langue arménienne" à Erévan par le ministère arménien de la Diaspora