Il y a exactement 50 ans, le 10 octobre 1973, « Ararat » Erévan devenait vainqueur de la Coupe d’URSS pour la première fois de son histoire. La même année « Ararat d’Erévan gagnait également le championnat d’URSS de football.
Suren Baghdasaryan a rapporté le célèbre commentateur sportif de cette époque glorieuse, a confié dans ce livre, « Ararat 1973, l’âge d’or du football arménien » ses souvenirs, lorsqu’il commentait jadis à la télévision et à la radio arménienne. 
Le 10 octobre et lieu la présentation du livre « Ararat 73 : L’âge d’or du football arménien » de Suren Baghdasaryan paru aux éditions Newmag à l’hôtel « Congrès » d’Erévan.
Le plus grand succès du football arménien a été enregistré en 1973. Le match historique de l’Ararat 73 devait initialement être retransmis sur la télévision centrale de Moscou. Les dirigeants du Comité d’État pour la télévision et la radio d’Arménie ont donc décidé que cela n’avait aucun sens de diffuser également le match à la télévision ou à la radio arménienne, se souvient le commentateur Suren Baghdasaryan.
« C’était un moment heureux, j’ai raconté à plusieurs reprises comment j’avais fait diffuser ce reportage en arménien. Cela n’a aucun sens, disaient-ils. Un grand groupe est venu du Liban, ils ont dit que vous veniez à Moscou, je n’ai pas dit ça. Ils furent surpris. On dit que le Liban attend d’entendre le match en arménien. »
Tout le monde se préparait à se rendre à Moscou pour le dernier match de la Coupe d’URSS. Suren Baghdasarayn raconte dans le livre qu’avec le chef du département de radiodiffusion sportive, Derenik Gevorgyan, il a demandé à Hovhannes Hakobyan, vice-président de la radio du Comité d’État de la télévision et de la radio, de réaliser le reportage depuis Moscou en arménien. Proposition rejetée un jour avant le match. Le double champion olympique Hrant Shahinyan, qui était également président du comité des sports, vient en aide. Le voyage d’affaires est enfin officialisé. Suren Baghdasaryan était à Moscou dans la soirée.
« Ararat », qui jouit d’une réputation « médiocre » auprès des fortes équipes de football de l’URSS, est devenu champion et vainqueur de la coupe du pays en 1973. Cette équipe a commencé à être aimée non seulement pour les résultats qu’elle a enregistrés, mais aussi pour le football magique qu’elle a montré. Suren Baghasaryan a décrit ses mémoires avec la minutie d’un témoin oculaire dans le livre « Ararat 73 : L’âge d’or du football arménien » et a raconté les difficultés et les épreuves qu' »Ararat » a traversées et a obtenu ce succès sans précédent.
« Je suis l’heureux commentateur qui est devenu le témoin direct des glorieuses victoires d' »Ararat 73 ». C’est grâce à « Ararat73″ que je me suis imposé comme commentateur, car il était difficile de remplacer le commentateur Levon Danielyan, devenu l’idole des fans de football, décédé en janvier 1972, au sommet de sa puissance, lorsqu’il n’avait que 42 ans. »
Le joueur de football d’ »Ararat » Levon Ishtoyan a qualifié Suren Baghdasaryan de 12ème joueur de « Ararat 73 », et l’entraîneur-chef Nikita Simonyan était convaincu que cette équipe et les reportages de Suren Baghdasaryan resteraient dans le cœur des fans de football arméniens. Ce diplômé de l’Institut polytechnique d’Erevan a remporté le concours des commentateurs sportifs à l’âge de 21 ans, mais n’a commenté pour la première fois que 10 ans plus tard, en 1971. En 1973, les reportages sur tous les matchs de « Ararat » étaient diffusés à la radio et à la télévision arméniennes uniquement avec le commentaire de Suren Baghdasaryan.
Des années plus tard, en écrivant le livre sur Ararat 73, Suren Baghdasaryan a de nouveau parlé avec les joueurs de football, comme il l’avait fait il y a 50 ans. Suren Baghdasaryan, regardant en arrière, affirme avec assurance que ni lui, en tant que commentateur sportif, ni les joueurs de football d’Ararat 73 n’ont connu un match plus dramatique, plus excitant et victorieux.
Les bénéfices de la vente du livre « Ararat 73 : L’âge d’or du football arménien » seront reversés aux personnes déplacées de force d’Artsakh. Ce livre de la mémoire des pages glorieuses du football arménien a été publié avec le soutien d’Artur Soghomonyan.
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Suren Baghdasaryan
Suren Baghdasaryan (né en 1940) est diplômé de l’Institut polytechnique d’Erevan en 1969. À l’âge de 21 ans, en 1961, il remporte le concours des commentateurs sportifs, mais il ne commente pour la première fois que 10 ans plus tard, en 1971. En 1973, les reportages sur tous les matchs de « Ararat » étaient diffusés à la radio et à la télévision arméniennes uniquement avec le commentaire de Suren Baghdasaryan. C’est cette année-là que « Ararat » réalise un doublé d’or, devenant ainsi champion d’URSS et vainqueur de la coupe. Suren Baghdasaryan est journaliste sportif depuis plus de 50 ans. Il a dirigé le service de presse de la Fédération de football d’Arménie pendant 6 ans. Il a été directeur général adjoint de la FFA, membre du comité exécutif de la FFA pendant 8 ans. En 1996, il fonde l’hebdomadaire « Footbol+ ». Il est le seul représentant de l’Arménie à voter chaque année dans le jury de la cérémonie de remise du Ballon d’Or de l’hebdomadaire français « France Football ».
Publication du livre de Suren Baghdasaryan
Newmag a publié « Ararat-73. Livre « L’âge d’or du football arménien ». Les mémoires ont été rédigés par le célèbre commentateur sportif, le journaliste Suren Baghdasaryan. Il a résumé le demi-siècle d’histoire de l’équipe légendaire. L’éditeur Gnel Nalbandian, coordinateur du livre Davit Martirosyan et auteur du manuel Suren Baghdasaryan a parlé de la principale victoire du football arménien.
Davit Martirosyan, le petit-fils de Suren Baghdasaryan, a fait un excellent travail sur le livre « Ararat-73 ». Il faisait le lien entre la maison d’édition et l’auteur, sélectionnait soigneusement les photos, planifiait la réalisation du livre. « J’ai entendu mon grand-père de 27 ans parler des victoires, de l’équipe, de la cuisine interne, des conseils des entraîneurs, de l’équipe qui est devenue une famille, et puis j’ai réalisé que cette histoire devait devenir un livre. Nous voulions le publier à l’occasion du 40e anniversaire, mais cela n’a pas fonctionné. Je suis heureux que ce jubilé d’un demi-siècle ait été un succès. Le livre présente l’histoire de l’intérieur, des informations précises sont collectées et il y a aussi des histoires sur le sort des joueurs de football, ce qui rend la biographie de l’équipe plus précieuse. »
Le livre contient un message spécial, dont l’interprétation principale se trouve sur la couverture elle-même : il s’agit de l’équipe de la renaissance arménienne. Aujourd’hui plus que jamais, la renaissance et les victoires sont importantes pour nous, souligne Suren Baghdasaryan. « La victoire n’arrive pas par hasard, les vainqueurs de coupe n’arrivent pas par hasard. Depuis 1971, notre équipe était déjà prête à remporter des championnats. Il est devenu médaillé d’argent cette année-là. Nikita Simonyan a contribué à la constitution de l’équipe. C’était aussi un bon joueur de football. L’équipe l’adorait, la parole du coach faisait loi. Bien sûr, il n’était pas strict, mais tout le monde savait qu’il était partisan d’une discipline consciente. Cette victoire était une réaction instinctive à l’unité de notre pays et de notre peuple, nous étions unis et unis. Ce n’était pas seulement une victoire footballistique, c’était une victoire nationale. Si nous sommes toujours unis et serrant les poings, nous enregistrerons à nouveau de telles victoires. »
Source Newmag
Krikor Amirzayan
Author: Krikor Amirzayan
Krikor Amirzayan est un caricaturiste et journaliste arménien. Ses œuvres – articles et caricatures – paraissent dans différents titres de la presse en Arménie et en diaspora. En France il est l'un des rédacteurs du site d'information www.armenews.com. Il est l'auteur de deux livres de caricatures L'Indépendance (Erevan, 1995) et Oh ! Arménie, Arménie ! (Erevan, 1999). Il vit à Valence (France). En 2002 l'Express l'a désigné parmi « Les 50 qui font bouger Valence » Krikor Amirzayan a réalisé de nombreuses expositions de ses caricatures. Krikor Amirzayan a été décoré de la Médaille d'or du ministère de la Diaspora de la République d'Arménie, médaille qui lui fut remise le 14 novembre 2014 à Bourg-lès-Valence par l'ambassadeur d'Arménie en France Viguén Tchitétchian1. En juillet 2017 il reçut le 1er Prix de la "Défense de la langue arménienne" à Erévan par le ministère arménien de la Diaspora
