9:07 pm at TUMO Yerevan, un soir de semaine comme les autres.
Il y a 20 ans, de petits dictateurs corrompus baignant dans leur immobilisme à la soviet',
laissaient entrer leur meilleur ennemi jusqu'à la capitale : des armeno-amerloques-syro-
libanais, investisseurs, développeurs de programmes techno-éducatifs. Des artistes quoi !
Le domaine refuge du sovieticus-contestaire, la culture en général, était dans un tel
délabrement, occuper la jeunesse ne pouvait pas faire de mal ! Sans le savoir, les petits Tito
préparaient leur propre chute et investissaient dans une génération révolutionnaire, l’arme
du futur. La seule capable d’édifier un différentiel de PIB par tête d'habitant de 1 à 100 et qui fera de nouveau trembler la frontière d’un voisin qui ne chute pas, lui ! Un vrai dictateur qui,
au même moment, se délectait de leur impéritie et préparait patiemment la faucheuse de
cette fameuse jeunesse si précieuse, partie en 2020. Quelle inversion du temps ! Toute
revanche se nourrit de sa propre défaite. Et si en réalité, on était en avance d’une guerre ?
