Alors que les prises de drogues par la douane et la police arméniennes vont en augmentant depuis quelques années, attisant les critiques de l’opposition contre le premier ministre arménien Nikol Pachinian accusé de laxisme face à un trafic de drogue qui était un phénomène très marginal en Arménie avant son accession au pouvoir en 2018, le gouvernement arménien a voulu montrer sa détermination à lutter contre ce trafic en lançant une commission interdépartementale qui vise à attaquer le problème à la source et à sévir contre les trafiquants. Le ministre de l’intérieur Vahe Ghazaryan a ainsi déclaré lors de la réunion hebdomadaire du conseil des ministres jeudi 1er février à Erevan qu’une telle commission avait été de fait mise en place en 2003 mais n’avait pas été en mesure de mener des opérations concrètes et efficaces à même de relever les défis lancés par un trafic toujours plus sophistiqué. La nouvelle commission sera dirigée par le ministère de l’intérieur et assurera la coopération avec les autres agences chargées du maintien de l’ordre et permettra ainsi à l’Arménie de respecter ses engagements internationaux pour ce qui concerne la lutte contre le trafic de drogue.
