A Bakou face à Erdogan et Aliev la Turquie s’incline 2-0 contre le Pays de Galles, cette deuxième défaite de la Turquie la place au seuil de l’élimination de l’Euro 2020

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Au stade Olympique de Bakou avec des quelques 30 000 spectateurs dont la majorité était acquise à l’équipe turque, cet après-midi les autorités turco-azéries avaient distribué abondamment les drapeaux de la Turquie et de l’Azerbaïdjan avec une rencontre Turquie-Pays de Galles qui devait être une grande fête du pantouranisme triomphant. Le président azéri Ilham Aliev tout de sourire d’accueillir cette rencontre de l’Euro 2020 chez lui contre monnaies sonnantes et trébuchantes (bakchichs) dépensées auprès de l’UEFA devait s’afficher comme le gagnant de la guerre de l’Artsakh face aux Arméniens. Près de lui, le président turc Recep Tayyip Erdogan qui revenait de Chouchi (Artsakh occupée) en grand connaisseur de football était certain que l’équipe de Turquie triompherait des Gallois après son humiliante défaite (0-3) face à l’Italie vendredi dernier au stade olympique de Rome lors du match d’ouverture de l’Euro 2020.

Mais les choses ne se sont pas déroulées comme le désiraient Erdogan et Aliev. Et la Turquie s’est inclinée 0-2 face au Pays de Galles. Une défaite qui signifie quasiment une élimination. Car les chances de qualification pour la Turquie sont désormais bien mince et seul un miracle pourrait la srtir de ces mauvais-pas…

Bakou n’a pas porté bonheur aux Turcs. Bakou, cette ville qui vit couler le sang des Arméniens lors des pogroms anti-arméniens de janvier 1990 où à quelques centaines de mètres du stade olympique le sinistre Parc des Trophées exhibe le matériel de guerre repris sur les Arméniens lors de la guerre de l’Artsakh. En dépit de cette mise en scène macabre d’Aliev, l’UEFA qui affirme promouvoir les valeurs de « respect » a ainsi accordé à un dictateur sanguinaire 4 rencontres européennes à Bakou. Histoire de lui redorer le blason et promouvoir l’un des derniers dictateurs du continent euro-asiatique…

Krikor Amirzayan

Krikor Amirzayan
Author: Krikor Amirzayan

Krikor Amirzayan est un caricaturiste et journaliste arménien. Ses œuvres – articles et caricatures – paraissent dans différents titres de la presse en Arménie et en diaspora. En France il est l'un des rédacteurs du site d'information www.armenews.com. Il est l'auteur de deux livres de caricatures L'Indépendance (Erevan, 1995) et Oh ! Arménie, Arménie ! (Erevan, 1999). Il vit à Valence (France). En 2002 l'Express l'a désigné parmi « Les 50 qui font bouger Valence » Krikor Amirzayan a réalisé de nombreuses expositions de ses caricatures. Krikor Amirzayan a été décoré de la Médaille d'or du ministère de la Diaspora de la République d'Arménie, médaille qui lui fut remise le 14 novembre 2014 à Bourg-lès-Valence par l'ambassadeur d'Arménie en France Viguén Tchitétchian1. En juillet 2017 il reçut le 1er Prix de la "Défense de la langue arménienne" à Erévan par le ministère arménien de la Diaspora

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