« Ne marche jamais devant un Turc, il pourrait te poignarder dans le dos. C’est un dicton arménien. » Cette phrase, c’est Jasmin Khatchadoryan, directrice d’une école maternelle de Goris, ville frontalière du Nagorny-Karabakh, qui la prononce. « Un dicton qui n’a normalement pas sa place dans une cour de récréation » précise-t-elle. Aujourd’hui, pourtant, la formule court dans les rangs des salles de classe où des réfugiés fuyant les combats des villes de Stepanakert, de Chouchi ou de Hadrout, ciblées par les forces azéries, se sont substitués aux enfants habituellement installés aux bureaux colorés.
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https://www.marianne.net/monde/proche-orient/a-la-frontiere-du-nagorny-karabakh-la-peur-de-vivre-un-nouveau-genocide