Alors qu’il s’apprétait dimanche à prendre son avion à destination des Etats-Unis le ministre turc des Affaires étrangères a donné une dernière conférence de presse.
Il a indiqué qu’il expliquerait « la thèse turque et les faits de l’histoire » se plaignant « de la propagande intense que menaient certains politiciens » afin de faire voter des résolutions concernant des événements historiques « sur lequel ils n’ont aucune connaissance » et qualifiant cette prérogative « comme une faiblesse du système parlementaire ». « Il est de notre devoir de fournir des informations et de dire les faits » a-t-il notamment affirmé.
Le chef de la diplomatie turque a également exprimé la satisfaction de voir le président du parlement turc Bülent Arinç donner le signal du départ d’un groupe de parlementaires turcs en charge de bloquer la résolution. Le premier groupe de parlementaires devrait partir le 10 février et d’autres députés les suivront périodiquement pour maintenir la pression. Parmi leurs missions les parlementaires turcs devraient présenter des documents officiels et indiqueront clairement que l’adoption de la résolution jettera une ombre sur les relations turco américaines. Selon Abdullah Gul les parlementaires devraient rencontrer des membres de la diaspora arménienne.
A la question d’un journaliste lui demandant sur quelles solutions de rechange la Turquie travaillait Abdullah Gül a répondu « nous avons dit que nous étudierions chaque option y compris celle d’un tribunal. Ce sont des études sérieuses… Des fonctionnaires, y compris d’anciens diplomates, travaillent à ceci et les mesures que nous prendrons seront annoncées quand nous aurons terminé ».