Au moins dix personnes ont été blessées mardi 28 mars à Diyarbakir, chef-lieu du sud-est majoritairement kurde, après des heurts entre des sympathisants du parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK, séparatiste) et la police survenus après des obsèques de rebelles kurdes.
Environ 2.000 manifestants se sont violemment heurtés aux forces de sécurité dans la ville après l’enterrement de quatre rebelles du PKK tués samedi 25 mars dans des accrochages avec l’armée.
Criant « vengeance », les manifestants qui brandissaient des drapeaux du PKK et des effigies du chef du PKK Abdullah Öcalan, qui purge une peine de prison à vie depuis 1999, ont refusé de se disperser après les funérailles, lançant des pierres et des cocktail molotov à la police qui a riposté avec des grenades lacrymogène.
Des policiers et des journalistes figurent parmi les blessés.
Cinq manifestants ont été interpellés.
Des incidents similaires se sont produits également à Adana (sud), qui compte une forte communauté kurde après l’enterrement d’un rebelle.