La situation des droits de l’homme s’aggrave en Azerbaïdjan, où des stations de radio étrangères sont menacées de fermeture et où un parti d’opposition risque d’être chassé de son siège, a fait savoir le Conseil de l’Europe.
Le président azerbaïdjanais, Ilham Aliev, a promis à l’Occident de démocratiser son pays, mais au cours des 18 derniers mois, les autorités ont réprimé toute dissidence et emprisonné des dizaines d’opposants.
« La situation de la liberté d’expression et de rassemblement en Azerbaïdjan s’aggrave », a résumé Tony Lloyd, observateur du Conseil de l’Europe sur l’Azerbaïdjan.
Selon les partis d’opposition, les Etats-Unis mettent un bémol à leurs critiques contre la répression exercée à Bakou parce que les Américains ont avant tout besoin du pétrole de l’Azerbaïdjan.