Erevan le 28 mars 2002 ?Armenews- : Un » incident désagréable » : pour la première fois depuis fort longtemps, des forces politiques proches du pouvoir ou appartenant à l’opposition se retrouvent d’accord pour qualifier la » mésaventure » survenue le 25 Mars dernier à Alik Arzoumanian, l’ex-ministre des Affaires étrangères du régime Ter pétrossian, et actuel chef du Mouvement National Pan-Arménien, ainsi qu’à Vahagn Hayotsian, membre du comité dirigeant du MNAqui se trouvait en sa compagnie. Peu de détails ont filtré sur la nature réelle de la rixe où ont été blessé les 2 personnalité politiques. Arzoumanian et Hayotsian semblent tirés d’affaire malgré de nombreuses blessures corporelles et un traumatisme cranien pour Hayotsian qui a nécessité son hospitalisation. A noter que tous deux refusent de s’expliquer sur cet incident. De plus, des poursuites criminelles ne sont pas engagées pour le moment et personne n’a été arrêté. Le journal Aravot de l’opposition, proche du MNA et des forces de droite, a rapporté les propos de Dikran Hagopian, membre du comité dirigeant du MNA, qui a souligné que son organisation n’engagerait pas des poursuites et ne désirait pas exploiter politiquement la situation, mais que le point de vue du MNA sera bientôt présenté dans un communiqué. Le quotidien Hayots Achkharh, proche du pouvoir, rapporte certains détails figurant dans le rapport présenté par l’un des deux responsables de ce passage à tabac qui s’avèrent être membres des forces de l’Intérieur qui montaient la garde devant l’ancien bar-café en rénovation et devant lequel se sont déroulé les faits. C’est vers 20 heures locales que ces deux agents ont vu arriver deux inconnus en état d’ébriété ?d’après le témoignage des gardes Arzoumanian et Hayotsian n’ont pas été reconnu- et qui ont tenté de pénétrer dans l’édifice malgré l’opposition des gardiens, tout en se montrant grossiers et blessants à leur égard. Une rixe s’est alors déclenchée entre les 4 protagonistes, à la suite de laquelle Hayotsian s’est retrouvé à l’hôpital et les trois autres à la section du Centre des Affaires de l’intérieur pour être interrogés sur les faits. L’affaire suit son cours pour le moment. Notons que cet incident implique à nouveau des forces de l’ordre, très peu de temps après l’affaire du Paplavok où les gardes du corps officiels du président Kotcharian, avaient tabassé à mort Boghos Boghossian, un arménien venant du Djavakhk.
