La Turquie, l’un des rares pays musulmans alliés à Israël, a dénoncé samedi 1er juillet l’arrestation de ministres palestiniens en Cisjordanie.
« J’ai du mal à comprendre l’enlèvement de huit ministres palestiniens et de cinquante députés et administrateurs », a déclaré le Premier ministre turc, Tayyip Erdogan.
« Ces développements nous attristent grandement, mais nous n’avons pas abandonné tout espoir. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir (pour contribuer à un règlement de la crise) », a-t-il ajouté à la télévision.
Erdogan a ajouté qu’il s’entretiendrait de la crise en cours entre Israël et l’Autorité palestinienne avec le président américain George Bush.
Le Premier ministre turc, qui veut voir son pays jouer un rôle diplomatique plus actif au Proche-Orient, en a profité pour critiquer le blocus économique imposé par les Occidentaux au gouvernement palestinien dirigé par le Hamas.
Ces mesures de rétorsion financière, a-t-il dit, ne font qu’alimenter la haine.