Ankara veut « plus de clarté » sur la force pour le Liban avant de se décider

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La Turquie a affirmé lundi 14 août 2006 qu’elle attendrait l’adoption par l’Onu d’une résolution sur le déploiement prévu d’une force internationale d’interposition au Liban avant de décider de contribuer ou non d’y contribuer.

« Une nouvelle résolution devant être adoptée par le Conseil de sécurité de l’Onu doit apporter plus de clarté » sur les conditions du déploiement, indiquent les services du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan dans un communiqué.

« La Turquie envisagera ses possibles contributions à la recherche d’une solution permanente au problème (libanais) à la lumière de ces développements », ajoute le document.

M. Erdogan a déclaré le mois dernier que la Turquie, membre de l’Otan et un des rares alliés d’Israël au Proche-Orient, pourrait participer à une force internationale de stabilisation au Liban si un cessez-le-feu était instauré et si Israël et le Liban approuvaient son déploiement.

Beyrouth a annoncé dimanche que la Turquie avait accepté, aux côtés de l’Espagne, de l’Indonésie, de l’Italie, de la Malaisie et du Maroc, d’envoyer des troupes à condition que « toutes les parties libanaises concernées acceptent leur participation ».

Le communiqué turc salue l’adoption de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’Onu, en vertu de laquelle une cessation des hostilités entre Israël et le Hezbollah est entrée en vigueur lundi, comme « une étape importante pour mettre fin aux combats avant que la crise au Liban n’atteigne des proportions plus sérieuses et pour trouver une solution permanente au problème ».

Le document a été diffusé au terme d’une rencontre entre M. Erdogan, le ministre des Affaires étrangères Abdullah Gül, le ministre de la Défense Vecdi Gönül, le chef d’état-major sortant Hilmi Özkök et son successeur Yasar Büyükanit, qui doit entrer en fonction la semaine prochaine.

L’éventuelle participation de militaires turcs à une force internationale au Liban doit être décidée par décret gouvernemental et approuvée par le Parlement.

Un groupe d’intellectuels a rapidemment appelé le gouvernement et le Parlement à ne pas envoyer de troupes, arguant de « l’insoutenable brutalité » dont Israël et les Etats-Unis se seraient rendus responsables au Liban et dans les territoires palestiniens.

La Turquie « doit se tenir à l’écart des puissances agressives, qui essaient de l’entraîner dans le bourbier créé au Proche-Orient », affirme la déclaration, signée par des militants des droits de l’Homme, des écrivains, des politiciens et des universitaires.

« N’engagez pas notre peuple dans un crime contre l’humanité, quelque soit le prétexte », poursuit le texte, qui appelle les autorités à renforcer leurs aides humanitaires aux Libanais et aux Palestiniens.

raffi
Author: raffi

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