« L’Arménie condamne le jugement rendu par le tribunal azerbaïdjanais contre Karen Ghazarian, un citoyen arménien, en violation criante du droit international humanitaire et dont l’auteur réel est le Gouvernement azerbaïdjanais » a déclaré Anna Naghdalian, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
«Malheureusement, les autorités azerbaïdjanaises ne se sont pas seulement limitées à la tenue d’un simulacre de procès contre Karen Ghazarian, qui s’est trouvé dans le territoire d’Azerbaïdjan dans des circonstances inconnues, mais ont, en outre, condamné à 20 ans de prison notre citoyen souffrant apparemment des problèmes de santé [….]
Tout le monde comprend l’objectif réel de la prise en otage de Karen Ghazarian poursuivi au niveau de l’Etat, mais ces agissements seront vains: la défense des droits de l’homme et du droit internationale humanitaire des citoyens de la zone du conflit est la priorité aussi bien de l’Arménie que de l’Artsakh.
En outre, la décision récente de mise en liberté d’un militaire azerbaïdjanais ayant purgé une peine proportionnelle qui a été prise par les autorités de l’Artsakh, témoigne de la fidélité de la partie arménienne à la prévalence du droit et du droit international humanitaire. Mais le meurtre d’un adolescent commis par arménophobie, ne se situe pas seulement sur le champs juridique mais aussi moral. D’autant plus que nous n’avons pas oublié la volonté de donner un caractère héroïque aussi bien des actes criminels du même genre qu’à leurs auteurs. L’impunité et le fait de glorifier un meurtrier qui était guidé par les mêmes motifs quand il a commis le crime il y a 15 ans, constitue un rappel permanent du fait que ni notre région, ni la communauté internationale n’ont besoin de «héros» pareils», a ajouté Anna Naghdalian.
Elle a également noté que l’Arménie déploierait des efforts continus pour la défense et la mise en liberté de son citoyen.
