hier les coprésidents du groupe de minsk sont partis pour bakou, pour y rencontrer quelques personnalités politiques majeures, notamment le président ilham aliev et le ministre des affaires étrangères, elmar mamedyarov. comme à erevan et stépanakert, aucune proposition nouvelle n´est attendue de cette rencontre. « l´absence de nouvelle proposition ne signifie pas que les négociations sont dans une impasse, d´autant plus que les contours des nouvelles idées, dont nous avons discuté avec la partie arménienne, deviennent plus claires, » a déclaré mameydarov. les trois coprésidents ont donné une conférence de presse mercredi dans la capitale arménienne, durant laquelle ils ont déclaré qu´ils ne peuvent pas faire de nouvelles propositions aujourd´hui car la résolution du conflit est très largement entre les mains des arméniens et des azerbaïdjanais. le coprésident russe, youri merzlyakov, a affirmé :nous pensons que les parties ne doivent pas perdre de temps, et que des actions doivent être entreprises immédiatement. les parties sont maintenant en train de travailler sur l´agenda des futures discussions, à la lumière des changements apportés par les élections dans les deux pays. steve mann, le représentant américain, a confirmé l´opinion de merzlyakov que quasiment tout est entre les mains des deux parties, et que le groupe de minsk ne pourrait aider que pour la mise en ?uvre des solutions pratiques. l´arménie et l´azerbaïdjan portent la responsabilité de la décision, tout comme c´est à eux à décider qui exactement doit participer aux négociations, a ajouté en substance mann, faisant allusion à la participation du haut-karabakh. l´envoyé français, henri jacolin, a pour sa part insisté sur la durée que prendraient les négociations, sûr qu´une ou deux rencontres ne suffiront par à régler un conflit aussi enlisé que l´est celui du haut-karabakh.
