L’agence Capa et Reporters sans Frontières demandent la libération immédiate « sans délai et sans condition » des journalistes français qui couvraient la tentative d’évacuation d’enfants africains vers la France menée par l’ONG l’Arche de Zoé.
« Marc Garmirian faisait une enquête sur l’Arche de Zoé et l’opération Rescue Children à notre demande. Nous sommes choqués qu’il soit assimilé à cette association alors qu’il n’était évidemment pas un acteur, mais un observateur », a déclaré le Pdg de Capa, Hervé Chabalier.
Avec lui figurent aussi le photographe Jean-Daniel Guillou de l’agence Synchro X et Marie-Agnès Peleran, journaliste reporter d’images (JRI) à France 3 Méditerranée qui s’était mise en congé de sa rédaction pour participer à une mission humanitaire.
Capa devrait diffuser sur M6 les travaux journalistiques de Marc Garmirian afin d’accélérer sa libération. Le journaliste devrait être transféré d’Abéché à la Maison d’Arrêt de N’Djamena ou un nouveau juge d’instruction l’entendra.
Jeudi dernier, la police tchadienne avait arrêté neuf Français, dont les trois journalistes, accusés d’avoir « enlevé » 103 enfants originaires du Tchad et du Darfour, région soudanaise frontalière en proie à une guerre civile, pour leur adoption en France, moyennant finances.
Jean Eckian