L’association culturelle « Arménia » présentera Vendredi 25 Mars à 20h30 salle Cheneviers de la MJC Jean Moulin (Bourg-Lès-Valence) une soirée table ronde sur le thème « Le vote arménien en France, mythe ou réalité ? ». Un débat de grande actualité. Krikor Amirzayan, président d’« Arménia » et correspondant de la presse arménienne présentera avant de lancer le débat, quelques éléments liés aux candidats à la présidentielle française avec leur réponses sur des questions liées à l’Arménie, l’Artsakh ou la communauté arménienne de France. Des réponses récemment publiées par le mensuel « Nouvelles d’Arménie Magazine » le premier titre de la communauté arménienne de France.
La France abrite la communauté arménienne la plus nombreuse d’Europe, une communauté estimée à près de 700 000 membres disséminés à Marseille, Lyon et Paris, avec également Nice, Vienne, Valence, Décines, Romans, Saint-Chamond, Alfortville, Gonesse, Villiers-le-Bel, Issy-les-Moulineaux. De nouvelles communautés arméniennes -surtout après l’indépendance de l’Arménie et l’afflux de nouveaux réfugiés- sont nées à Strasbourg, Dijon, Nancy, Nantes, Rennes, Bordeaux, Toulouse, Troyes et d’autres cités de l’hexagone. Une communauté arménienne née il y a plus d’un siècle, suite au génocide arménien de 1915, une communauté dynamique et relativement bien intégrée.
Cette intégration et l’apport de ces Arméniens à la France est immense dans tous les secteurs de la vie économique, de la culture, des arts, des sciences et des sports. D’Henri Verneuil (alias Achot Malakian) à Charles Aznavour (né Aznavourian) à Alain Prost le champion automobile, en passant par l’académicien Henri Troyat, le styliste Alain Manoukian, à la chanteuse Hélène Ségara, au chanteur Patrick Fiori, au musicien André Manoukian, aux journalistes Charles Villeneuve ou Daniel Bilalian, les personnalités d’origine arménienne qui ont contribué à la grandeur de la France se comptent par milliers.
Mais cette communauté arménienne de France et cette Arménie, première nation chrétienne au monde en l’an 301 fait aussi l’objet d’un intérêt auprès des politiques. Honorés et courtisés par les élus ou candidats aux élections de tous bords, ces Arméniens de France font l’objet de sollicitudes. Le vote arménien est-il un mythe ou une réalité ? Les politiques ont leur avis bien tranché. Pour preuve, les voyages en Arménie des candidats à la prochaine présidentielle d’Éric Zemmour à Valérie Pécresse, la présence régulière des présidents de la République française aux dîners du CCAF (Conseil de coordination des organisations arméniennes de France). Pas une commune à forte communauté arménienne qui ne compte un ou plusieurs élus d’origine arménienne. Les politiques caressent cet électorat si important et si malléable. L’Arménie, le génocide arménien, l’Artsakh sont autant de sources de ralliement à cette communauté arménienne. Avec en arrière-pensée non déclarée, le vote de cette communauté.
Le vote arménien est-il une réalité ou un mythe ? « Arménia » tentera de répondre à cette question lors de la soirée-débat du Vendredi 25 Mars.
– Table-ronde débat d’« Arménia » : Le vote arménien en France, mythe ou réalité ? Vendredi 25 Mars 2022 à 20h30 à la salle Cheneviers de la MJC Jean Moulin (Bourg-Lès-Valence). Entrée Libre.
Contact : Armenia0@orange.fr.
Author: Krikor Amirzayan
Krikor Amirzayan est un caricaturiste et journaliste arménien. Ses œuvres – articles et caricatures – paraissent dans différents titres de la presse en Arménie et en diaspora. En France il est l'un des rédacteurs du site d'information www.armenews.com. Il est l'auteur de deux livres de caricatures L'Indépendance (Erevan, 1995) et Oh ! Arménie, Arménie ! (Erevan, 1999). Il vit à Valence (France). En 2002 l'Express l'a désigné parmi « Les 50 qui font bouger Valence » Krikor Amirzayan a réalisé de nombreuses expositions de ses caricatures. Krikor Amirzayan a été décoré de la Médaille d'or du ministère de la Diaspora de la République d'Arménie, médaille qui lui fut remise le 14 novembre 2014 à Bourg-lès-Valence par l'ambassadeur d'Arménie en France Viguén Tchitétchian1. En juillet 2017 il reçut le 1er Prix de la "Défense de la langue arménienne" à Erévan par le ministère arménien de la Diaspora