« Plus jamais ça. » Parce que ces trois mots ont été répétés à l’envi sans que l’histoire montre qu’ils ont été entendus, la fondation du camp des Milles travaille depuis plusieurs années à l’analyse des processus génocidaires en faisant appel aux sciences sociales. Ce mercredi matin, elle a franchi un pas de plus dans ce sens en signant à Erevan, un partenariat tripartite avec le musée-institut du génocide des Arméniens (Miga) et le Département des Bouches-du-Rhône. Le but est avant tout de « permettre de travailler ensemble sur la recherche, afin notamment que l’Arménie puisse mesurer ses indices de fragilité démocratique, pouvant conduire à un processus génocidaire, sur la base de celui que nous avons développé aux Milles », explique Cyprien Fonvieille, directeur de la Fondation du camp des Milles.
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