Deux ans après la guerre, les nouvelles d’Arménie ne sont pas bonnes. Ce qui n’enfreint, hélas, pas la règle. La dernière exception remontant au printemps 2018 lorsqu’à la surprise générale son peuple s’est soulevé pour renverser le régime corrompu qui avait été édifié sur le modèle elstinien, après l’effondrement du système soviétique. Aujourd’hui, l’euphorie est bel et bien retombée. Et l’Arménie, comme avant elle l’Ukraine et la Géorgie, paye au prix fort ses rêves de liberté. Certes, le pouvoir russe n’a pas mené contre elle une « opération spéciale », à l’instar de celles déclenchées contre ces deux pays qui l’avaient précédée dans l’expérience des Révolutions de couleurs. Il lui a suffi de faire savoir à l’Azerbaïdjan et à la Turquie qu’elle mettrait entre parenthèses la protection accordée à l’Arménie.
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