Arménie prospère réaffirme son refus d’une coalition avec Pachinian

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S’il a été éclipsé par les deux alliances dirigées par les deux ex-présidents Robert Kotcharian et Serge Sarkissian qui passent pour les principaux challengers de Nikol Pachinian aux législatives anticipées du 20 juin, le parti Arménie prospère (BHK) de l’homme d’affaires gaguik Tsaroukian, qui était la deuxième force du Parlement sortant, compte bien continuer à peser dans le paysage politique arménien. Après avoir des mois durant demandé la démission de Pachinian, il a en tout cas réitéré son opposition au premier ministre sortant, en réaffirmant qu’il refuserait d’intégrer une éventuelle coalition que dirigerait Pachinian au lendemain des élections. “Une coopération avec Pachinian est hors de question”, a confié une figure de proue du BHK, Iveta Tonoyan, à RFE/RL lors d’un rassemblement de campagne organisé par le parti d’opposition à Vanadzor, au nord de l’Arménie. “Le parti ne discute pas de l’éventualité de quelque autre coalition parce qu’Arménie prospère participe aux élections avec la détermination de gagner et de nommer Gagik Tsarukian comme candidat [au poste de premier ministre]”, a-t-elle poursuivi, confiante dans les chances de succès du leader du parti, pourtant faibles selon les sondages. Pachinian et son parti Contrat civil devront sans doute chercher des partenaires de coalition s’ils échouent à remporter la majorité des sièges dans le futur Parlement d’Arménie. G.Tsarukian avait déjà déclaré à la fin mai qu’il ne passerait aucun accord de partage du pouvoir avec Pachinian après les élections. Il n’avait pas commenté la possibilité d’un accord de coalition avec les autres grandes forces d’opposition en lice, notamment R.Kotcharian, dont le BHK passa longtemps pour le possible tremplin pour son retour en politique. Le BHK avait obtenu la deuxième place aux dernières législatives anticipées de décembre 2018, avec 8,3 % des suffrages, très loin derrière l’alliance Im Kayl conduite par Pachinian, qui avait emporté une majorité écrasante dans le Parlement sortant. Dans son discours devant ses partisans réunis à Vanadzor, Tsarukian a préféré pourtant évité d’évoquer les questions de politique intérieure, préférant se concentrer sur les questions socioéconomiques et de sécurité nationale. L’homme d’affaires qui détient l’une des plus grosses fortunes du pays a renouvelé ses appels à un renforcement des liens avec la Russie par la voie d’une nouvel accord bilatéral “militaro-politique”.
La deuxième formation d’opposition du Parlement sortant, Arménie lumineuse (LHK), qui s’est lancée seule elle aussi dans la campagne derrière son leader Edmon Marukian, a exprimé elle aussi son refus catégorique d’une coalition de gouvernement avec Pachinian, au cas où les résultats du scrutin iraient en ce sens. Mais E.Marukian a renvoyé dos son ancien allié politique Pachinian et ses principaux adversaires, et précisé qu’il n’envisageait de coalition avec aucun d’entre eux, refusant ainsi d’entrer dans une possible vendetta politique. Pour éviter un tel scénario, il préconise la constitution d’un gouvernement de large union nationale, qui serait dirigé par une autre personnalité fédérant toutes les composantes politiques pour le salut de la nation. Ce n’est qu’une vaste coalition de ce type que son parti accepterait d’intégrer.

Garo Ulubeyan
Author: Garo Ulubeyan

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