L’ancien bâtiment de la polyclinique de Stépanakert va devenir l’office du tourisme de la République d’Artsakh, une initiative privée de Serguey Shahverdyan. Les travaux ont déjà commencé.
Selon M. Shahverdyan, le bâtiment conservera son architecture traditionnelle et accueillera l’agence de développement tourisitque ainsi qu’un office du tourisme. Des salles d’exposition et d’autres structures
touristiques seront aussi aménagée à l’intérieur.
Les travaux de rénovation, principalement financés par des arméniens de Russie, dureront un an et demi. Dans le cadre de la rénovation, il est aussi prévu le raffraîssement du jardin public adjacent qui sera adapté pour pouvoir accueillir l’équivalent du «vernissage» d’Erevan où les
artistes- artisans sculpteurs et peintres d’Artsakh auront la possible d’exposer leurs réalisations et les proposer à la vente aux passants.
Selon M. Shahverdyan, l’idée de la construction de ce centre s’est fait jour en 2004 quand il s’est posé la question du déménagement de notre centre dans un bâtiment historique qui aurait besoin d’être rénové en
préservant sa richesse architecturale tout en proposant les meilleures prestations. “Nous ne nous sommes pas trompé dans le choix de l’édifice puisqu’au moment des travaux de nettoyage du bâtiment, il a été mis à
jour des anciennes caves typiques de l’architecture arménienne au Karabakh.”
Le bâtiment aurait été construit dans les années 1850 par les autorités tsaristes après leur installation à Stépanakert.
M. Shahverdyan espère que cette réalisation servira d’exemple aux autres propriétaires particuliers qui ont pour habitude de détruire les anciennes demeures pour en reconstruire à l’architecture moderne. Que désormais ils
auront à souhait de préserver le capital architectural de la capitale. La préservation de ces bâtiments historiques servira en soi à la promotion du tourisme, et en particulier dans le vieux quartier de la ville qui a
les capacités de devenir l’un des lieux les plus visités de Stépanakert dans le cas de sa rénovation dans l’esprit de la préservation de son identité.
Traduit par Armen de Shoushi