L’opposant Alexandre Arzumanian a été libéré, vendredi 7 septembre, après quatre mois de prison pour financement illégal. Cette décision, prise par le procureur-général, Aghvan Hovsepian, intervient une semaine après une prédécente qui prévoyait deux mois de prison supplémentaires pour l’ancien ministre des Affaires étrangères.
Les autorités ont toutefois précisé que les charges contre Arzumanian n’avaient pas été abandonnées et qu’il devrait à nouveau comparaitre devant la justice.
Arzumanian, qui a toujours nié ces accusations (celles d’avoir été financé par un homme d’affaires russe), a expliqué les conditions de sa libération à RFE/RL : «J’étais en train de dormir quand les gardiens de prison m’ont dit de rentrer chez moi.» Il n’a pas fait plus de commentaires. «Je suis sorti de prison il y a deux minutes, je suis vraiment fatigué, je vais rentrer chez moi voir ma femme et embrasser mon enfant. C’est tout ce qui compte pour le moment.» Arzumanian a évité les médias durant tout le week end. Il devrait s’exprimer dans le courant de la semaine.
Hovsepian a, pour sa part, simplement évoqué le fait qu’Arzumanian n’était pas un prisonnier politique, mais un homme coupable de blanchiment d’argent. «Ces sommes ont été envoyées de Russie par des moyens illégaux», a expliqué le procureur.