FIGAROVOX/ENTRETIEN – Après l’attentat d’Istanbul, les autorités turques accusent les Kurdes du PKK d’en être les auteurs. Moins d’un an avant l’élection présidentielle de 2023, la répression dans les milieux d’opposition risque d’être extrêmement forte, analyse l’essayiste Franck Papazian.
FIGAROVOX. -Bien que l’attentat n’ait pas été revendiqué, le gouvernement turc accuse le PKK d’en être l’auteur. Ces accusations vous semblent-elles fondées ?
Franck PAPAZIAN. – Pour le gouvernement turc, il est important de définir et de punir les responsables de l’attentat. Erdogan en a fait la promesse au peuple turc. Il doit donc trouver les coupables et le PKK est, par définition, pour Erdogan, le coupable idéal puisqu’il est reconnu comme une organisation terroriste par la communauté internationale. Il faut s’attendre à de nombreuses interpellations dans les milieux d’opposition dans les jours à venir. Avec de nouvelles violations des droits de l’homme, au nom de l’impératif sécuritaire.
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