Heinz-Christian Strache, chef du FPO de la ville de Vienne (Parti Autrichien de la Liberté, parti considéré comme populiste et nationaliste) a souhaité mardi 24 octobre 2006 avant son départ au conseil national mettre la question du génocide arménien à l’ordre du jour du conseil municipal.
Sa motion supportée uniquement par son parti visait à faire reconnaître les massacres d’Arméniens en 1915 en tant que génocide.
Les autres formations SPÖ, ÖVP et Verts craignant une manipulation politique visant à attiser les rancoeurs antiturcs ont préféré s’abstenir.
« Nous ne voulons pas une solution comme en France[NDLR : proposition de loi visant à réprimer la négation du génocide arménien] mais nous devons reconnaître ce meutre de masse comme un génocide » a déclaré Heinz-Christian Strache.
« Pour vous ces meurtres sont de la monnaie politique » a répondu le chef de l’ÖVP Matthias Tschirf. A l’inverse la motion de l’ÖVP relative au « respect et à la reconnaissance des minorités ethniques comme une base élémentaire de la politique des droits de l’homme au niveau européen » a été acceptée à l’unanimité du conseil municipal.
Le SPÖ et les Verts ont reproché au FPÖ une mauvaise fréquentation avec le passé et le national-socialisme.