Avec Patrick Devedjian et ses fidèles dans son fief d’Antony

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Lundi soir, 20 h15, des dizaines de sympathisants UMP convergent vers l’école Ferdinand Buisson d’Antony. Ils ont rendez-vous avec leur député, Patrick Devedjian, en campagne pour conserver la 13e circonscription des Hauts-de-Seine.

Vêtu d’un costume sombre, le candidat fait son entrée dans la cour de l’école et s’offre un bain de foule. Son élection à la tête du conseil général des Hauts-de-Seine, le 1er juin dernier, a dissipé quelque peu son amertume de ne pas avoir été nommé dans le nouveau gouvernement. Les militants se pressent autour de lui pour le féliciter. Au détour d’une conversation, lui n’hésite pas à rappeler sa proximité avec le président de la République.

Le préau de l’école Ferdinand Buisson est complet. Entre deux cents et trois cents personnes y ont pris place. Le candidat à la députation entre avec son suppléant, Georges Siffredi, maire de Châtenay-Malabry. La campagne législative est un savant mélange entre enjeux nationaux et problématiques locales liées à la circonscription. Patrick Devedjian surfe sur la vague Sarkozy. « Pendant des années, droite et gauche ont fait pratiquement la même politique. La pensée unique de gauche avait, peu à peu, contaminé la droite. Aujourd’hui, nous avons un président qui assume enfin, sans complexe, les valeurs de la droite », se félicite-t-il. Si l’Elysée et Matignon jouent, à présent, la carte de l’ouverture, le député des Hauts-de-Seine, lui, construit sa campagne autour du thème de la rupture. « Il faut finir le travail et donner à Nicolas une majorité écrasante à l’Assemblée pour briser les résistances des syndicats, de la presse et des autres donneurs de leçons ! », plaide Patrick Devedjian.

Vingt minutes de questions suivent le discours du candidat. Il y a peu de contradicteurs dans la salle. A peine un homme évoque-t-il le manque de structures de loisirs offertes aux jeunes Antoniens, cantonnés, selon lui, au parvis de la gare, que s’élèvent des soupirs réprobateurs dans la salle. Patrick Devedjian évacue la question en quelques mots : « Cela s’adresse plus aux élus locaux »… La salle lui est acquise. Patrick Devedjian le sait. S’il est là, ce soir, c’est avant tout pour fournir à ses troupes le plus grand nombre possible d’arguments. A eux, désormais, de répandre la bonne parole.

LE POINT

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Author: raffi

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