Azg reproduit l’interview du Ministre des Affaires étrangères accordée au correspondant de Milliyet
principaux sujets évoqués :
Le résultat de la visite de Gül – Tout le monde savait que l’objectif n’était pas le match en lui-même mais la création d’un climat indispensable au le règlement des problèmes existants. Dans la nuit, des négociations ont commencé au niveau des ministre des AE. Ali Babacan est un homme très pragmatique, très clair et ferme.
La normalisation des relations avec la Turquie – Elle suppose l’établissement des relations diplomatiques. Si l’entretien des deux ministres a duré plus de 2 heures cela signifie qu’une avancée a été enregistrée. Dans les deux pays, 70-80 % des personnes étaient favorables à la visite.
La reconnaissance du Génocide serait-elle un préalable pour la Turquie ?. – « Cela peut paraître étonnant mais nous n’avons pas de tel préalable. Si les relations se normalisent, on reviendra sur la question mais en sachant que « ni maintenant, ni après, aucune administration arménienne ne peut pas nier le fait du génocide ».
Revendications territoriales – Avez-vous jamais entendu parler que l’Arménie ait présenté à la Turquie des revendications territoriales ? a rappelé M. Nalbandian.
Rencontre tripartite des ministres des AE à New York…- « Je ne suis pas contre. La Turquie peut concourir au règlement du conflit du Haut Karabagh. Cependant, tout doit se faire sous l’autorité du Groupe de Minsk ».
Moscou préoccupé par la normalisation des relations arméno-turques ?- « Je ne comprends pas quel est son fondement. La Russie pourra se servir de la voie ferrée si la frontière s’ouvre. Le développement des relations arméno-turques favoriseront la stabilité et la sécurité dans la région. Qui plus est, les journalistes turcs confirment qu’ en cas d’ouverture de la frontière, le chiffre d’affaire des échanges atteindrait 1 milliard de dollars ».
Le règlement prochainement du conflit du Haut -Karabagh – Une avancée tangible a été enregistrée dans ce sens. Reste la manifestation d’une volonté politique. Le fait que pour la première fois le recours à la force était absent du discours du Président Aliev est très positif. Malgré cela, 35 % de la population azérie préconisent encore la reprise des hostilités.
Ambassade de France en Arménie
Service de presse