Baisse du nombre d’Arméniens demandant asile à l’étranger

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Le nombre d’Arméniens cherchant l’asile à l’étranger, principalement pour des raisons économiques, a considérablement diminué ces dernières années. Cette baisse reflète l’amélioration des conditions économiques du pays, selon Gagik Yeganian, à la tête du département migration et réfugiés.
« Alors que jusqu’à 2001, entre 9 000 et 9 500 citoyens arméniens étaient demandeurs d’asile chaque année, leur nombre est tombé à 6 000-6 500 cette année », a-t-il indiqué.

Yeganian a affirmé que c’est la première fois depuis l’indépendance du pays que le gouvernement enregistre plus d’arrivées de citoyens arméniens que de départs. Il a admis que malgré cette évolution dans la migration arménienne, beaucoup de gens continuent à quitter le pays, que ce soit de façon temporaire ou permanente, afin de trouver un emploi à l’étranger.
Des centaines de milliers d’Arméniens ont fait ce choix depuis la crise économique du début des années 1990, déclenchée par l’effondrement du système soviétique et le conflit au Haut-Karabagh. La plupart vivent désormais en Russie ou dans d’autres régions de l’ex-URSS. Un nombre important d’Arméniens vivent également aux Etats-Unis et en Europe.
Attiré par le lent rétablissement économique, un petit pourcentage commence depuis plusieurs années à revenir. Le rapatriement était le principal thème d’un séminaire organisé par l’agence de l’OSCE à Erevan.
Yeganian partage le point de vue d’experts locaux et internationaux des migrations. Pour eux, les Arméniens rencontrent des difficultés lors de leur réintégration, ce qui les poussent parfois à reprendre la route. Il a notamment indiqué que 92% des 1 500 Arméniens expulsés d’Allemagne en 1997 ont de nouveau émigré dans les deux années suivantes.
« Nous obtenons les mêmes conclusions que celles d’une étude menée en 2002, a déclaré Yeganian. Les résultats montrent que le majorité des Arméniens qui reviennent veulent retourner en Europe parce qu’ils ont du mal à se réintégrer en Arménie ».
« Je connais personnellement des familles revenues de l’étranger qui luttent pour se réintégrer, a indiqué Carel Hofstra, un responsable de l’agence de l’OSCE à Erevan. Ayant tout vendu pour émigrer, ils ont désormais perdu l’espoir d’une vie meilleure et doivent relever le défi de se réintégrer dans la société arménienne. Ils ont sérieusement besoin d’aide ».

Le problème a également été évoqué en décembre dernier par l’ONG suisse CIMERA qui a présenté les résultats d ‘une étude menée sur 17 familles arméniennes qui sont revenues au pays ces dernières années. La plupart n’était pas heureux de leur vie, principalement à cause du manque de travail.

raffi
Author: raffi

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