L’Azerbaïdjan n’a pas l’intention de « frapper à la porte » de l’OTAN et de l’Union européenne, a déclaré dans une interview à la radio Echo de Moscou le président azerbaïdjanais Ilkham Aliev.
« L’adhésion à une organisation est un double processus, il faut prendre en considération le désir de l’organisation de t’admettre », a souligné Ilkham Aliev.
Il a rappelé que l’Azerbaïdjan avait avec l’Union européenne un programme quinquennal de coopération. « Le programme de partenariat n’est pas pour nous une tentative de demander une aide », a-t-il dit. Il se peut que l’Union européenne ait un besoin plus grand de nous que notre besoin d’elle ».
Dans le cadre du programme de partenariat, l’Azerbaïdjan a une « chance exceptionnelle » de rendre les critères du pays conformes aux critères européens », estime le président.
« Conduira cela à l’adhésion ou non? C’est une autre question, a-t-il souligné. Même si cela s’avère impossible, nous serons déjà une société ouverte ».
En ce moment, la croissance économique en Azerbaïdjan est « la plus élevée au monde ». Cette année, selon le président azerbaïdjanais, elle a atteint 34 %, en 2006, la production industrielle a progressé de 40 %. « Le niveau de la pauvreté a baissé en un an de 49 % à 29% », a déclaré Ilkham Aliev.
Si l’Azerbaïdjan n’adhère pas à l’Union européenne, « ce ne sera pas une tragédie » pour le pays, mais « ce sera un développement incomplet », estime le président de la république.
