Le Premier ministre turc, Binali Yildirim, a affirmé que la Turquie a besoin de leaders forts pour renforcer et développer son influence dans la région et ainsi garantir sa sécurité et celle de sa population lors de la 61ème assemblée générale de l’Union des Banques de Turquie.
Il a d’abord voulu refaire un rapide résumé des performances économiques et financières réalisées par la Turquie durant ces quinze dernières années.
Il a notamment souligné les résultats obtenus dans le domaine de la lutte contre la forte inflation.
“Quand nous sommes arrivés au pouvoir il y a 15 ans de cela, l’inflation était autour des 70%. Nous avons réussi à la faire descendre à des taux à seulement un chiffre, en dehors de quelques mois. Nous prenons les mesures nécessaires pour que l’inflation recule en-dessous des 10% à la fin de l’année“, a-t-il déclaré.
Binali Yildirim a également salué les très bons résultats de la Turquie en terme de croissance économique.
“En 15 ans, nous avons enregistré une croissance 3 fois plus forte que l’ensemble de la période 1960-2002, s’est-il félicité. Ces huit dernières années, en même temps que la Turquie enregistre une forte croissance, elle intervient en Syrie, en Somalie, au Yémen et dans d’autres pays qui font face à des crises humanitaires graves.“
Selon lui, l’un des objectifs majeurs du gouvernement en matière économique est de lutter contre les inégalités entre les exportations et les importations.
“Notre devoir à tous est de réduire le déficit courant de notre pays. Nous devons continuer à travailler, produire davantage. Nous devons continuer à donner le sourire aux travailleurs“, a-t-il dit.
Le Premier ministre a ensuite continué sur le rôle de la Turquie dans sa région.
“Aujourd’hui, la Turquie est capable de prendre les décisions adéquates, dans ses frontières mais aussi au-delà, pour assurer la sécurité de sa population, car le pays est stable, il possède un président de la République qui prend des décisions grâce à sa détermination et son courage. Ceux qui le qualifient de dictateur ne supportent pas cette réalité“, a-t-il expliqué.
Le 24 juin prochain, les citoyens turcs se rendront aux urnes pour élire leur prochain président de la République et les députés.
“Notre pays a toujours besoin d’un leader fort car nous nous trouvons dans une région où les risques géopolitiques sont nombreux, a-t-il estimé. Il existe des plans et projets pour remanier la région. Nous n’avons aucune vue sur les territoires des autres. Mais nous avons le devoir de défendre notre territoire et notre peuple. C’est pourquoi nous ne pouvons rester insensibles aux évolutions dans notre région. Notre pays doit pouvoir définir la feuille de route de la région.“
