Cemal Pacha : redoutable chef de guerre et tyran ambigu

Se Propager
arton24701

Ahmed Cemal Pacha, également connu sous le nom de « Grand Cemal », est né le 6 mai 1872 sur l’île de Lesbos, à Mytilène. Son père, Mehmet Nesip Efendi, était pharmacien militaire. Cemal reçut une formation à l’École Militaire de Kuleli, à Istanbul, puis à l’Académie de Guerre (Mekteb-i Harbiye), dont il fut diplô̂mé en 1895. Il assuma d’abord diverses missions, notamment au Bureau de la Construction des Remparts de Kirklareli, près d’Andrinople, avant d’être nommé commandant de bataillon, en 1898, dans la Troisième Armée qui stationnait à Salonique. En 1905, il fut élevé au rang de major. Contrairement à Talât, Cemal ne fut pas l’un des dix fondateurs de la Société Ottomane de la Liberté, qui en 1906 s’est fusionnée avec le Comité Union et Progrès̀ dont elle a pris le nom. Néanmoins, il y adhéra très tôt, en décembre de la même année. Son numéro était le 150, et sa cérémonie de prestation de serment s’était déroulée à Salonique, dans une maison juive du quartier chic de Yalilar.1 Mais contrairement à Enver, Cemal ne fut pas non plus parmi les officiers qui prirent le maquis en juillet 1908. Il semble qu’il était resté à Salonique, poursuivant la propagande révolutionnaire auprès des soldats et des populations, contribuant notamment grâce à sa charge d’inspecteur des chemins de fer, à élargir le réseau du comité.

Un délégué spécial

Après la révolution du 23 juillet 1908, Cemal Bey fut l’un des dix « délégués spéciaux » envoyés à Istanbul par le comité pour entrer en contact avec la Sublime Porte. C’est aussi vers cette période qu’il fut élevé au rang de lieutenant-colonel et nommé membre de la Commission des Réformes qui devait être envoyée en Anatolie pour résoudre les problèmes concernant les Arméniens des provinces orientales. Mais avant que cette commission ne se mette en route, les « événements du 31 mars » (1909) éclatèrent.2 Cemal fuit alors Istanbul, pour y revenir quelques jours après avec l’armée qui devait réprimer l’insurrection et rétablir son parti au pouvoir.3

Gouverneur du vilayet d’Adana

Au lendemain des massacres arméniens de Cilicie (avril 1909), il fut envoyé dans cette région, en tant que nouveau gouverneur du vilayet d’Adana. Avec l’arrivée de Cemal Bey, les cours martiales procédèrent à des arrestations et à la pendaison de plus d’une centaine d’hommes. Mais les principaux organisateurs des massacres ne furent pas inculpés.4 Si Cemal a manifesté à Adana une volonté de « réconcilier » les Turcs et les Arméniens,5 il n’en exigeait pas moins de ces derniers qu’ils oublient le passé et renoncent à leur identité : portant une attention particulière aux orphelins arméniens de Cilicie, le gouverneur jeune-turc les prit sous sa tutelle en fondant un grand orphelinat dans lequel ils furent soumis à la turcisation et à l’islamisation.6 Après Adana, Cemal Bey fut nommé gouverneur de la province de Bagdad (aoû̂t 1911), où̀ il entra en contact pour la première fois avec les nationalistes arabes. Lorsqu’en juillet 1912, les Unionistes furent écartés du pouvoir, il démissionna et revint à Istanbul. Les menaces de guerre dans les Balkans se faisant pressantes, il demanda à reprendre du rang, et reç̧ut, en septembre 1912, le commandement de la division de rédifs7 de Konya. Ainsi nommé à la tête d’une division hypothétique dont il ne vit jamais durant toute la Première Guerre balkanique que quelques fractions, Cemal mena au combat des groupements hété-roclites trouvées au hasard devant lui. Après la terrible débâcle de Kirk-Kilissé, puis durant la retraite de Constantinople, il s’efforça de reconstituer les éléments épars de l’armée en déroute. Il était à Tchataldja, lorsqu’il fut atteint du choléra, et dut regagner Istanbul où̀ il arriva mourant le matin de la bataille du 17 novembre 1912.8

L’élimination des opposants

Cemal ne participa pas à la Deuxième Guerre balkanique, qui éclata après le coup d’État du 23 janvier 1913. Le Comité Union et Progrès̀ s’étant à nouveau emparé du pouvoir, il avait été nommé au gouvernorat militaire d’Istanbul. Il ne se consolait pas de ne pas avoir pu se rendre sur les lignes. Au lendemain de cette guerre désastreuse qui avait amputé les Jeunes-Turcs de leurs terres natales et de leur premier centre politique, Cemal était plus que jamais animé par un désir de vengeance.9 Sa rancœur se dirigeait surtout contre les minorités qui, selon lui, n’avaient pas hésité à frapper le Turc dans un moment de faiblesse, donnant une opportunité d’ingérence aux puissances étrangères. Les années à Salonique, où il fut en contact direct avec les Arméniens, les Grecs, les Bulgares, et les Juifs et où̀ il assista aux progrès réalisés par ces communautés, puis les guerres de 1912-1913, avaient bien fini par convaincre Cemal que tout nationalisme constituait pour la patrie un danger mortel.10 Non moins nuisibles à la patrie étaient, dans l’esprit de Cemal, les ennemis du parti. Aussi, dès 1913, détenteur d’importantes compé­́tences en matière de police en tant que « gardien » (muhafiz) d’Istanbul, Cemal Bey s’employa à éloigner et éliminer tous les opposants au Comité Union et Progrès̀. Après l’assassinat de Mahmud Sevket Pacha surtout (11 juillet 1913), l’état d’urgence étant alors instauré, plus de trois cents personnes furent arrêtées, les « meurtriers » pendus, l’opposition interdite, et ses chefs de file condamnés à mort par contumace. Ahmed Cemal, qui apparaît comme l’acteur principal de cette liquidation, commença alors à acquérir une place de plus en plus centrale au sein du comité.11

L’ascension politique

C’est bien cet épisode, avec lequel il fait commencer ses mémoires, qui marque le début de son ascension politique. Une ascension simultanée à celle de deux autres hommes forts du parti, Talât et Enver. Les trois chefs avaient chacun « leurs hommes », et n’hésitè­̀rent pas à s’y appuyer pour se livrer entre eux une compétition acharnée.12 Enver surtout était le « rival éternel » (ezelî rakib) de Cemal, et il semble que Talât ait joué un rôle d’équilibriste entre les deux militaires13. C’est en tout cas en partie grâ̂ce aux intrigues et à l’influence de ce dernier que Cemal, sur les pas d’Enver, fut élevé au rang de général de brigade devenant ainsi Pacha, et accéda à la charge de ministre de la Marine (février 1914), quittant celle de ministre des Travaux Publics. S’il occupa provisoirement ce poste, c’était parce que les Unionistes s’apprêtaient à demander à la France un prêt destiné à financer des grands travaux, or Cemal avait déjà cette réputation de francophile qui subsista jusqu’à nos jours. Cette image, exploitée par lui-même dans ses mémoires, s’accompagne d’une prétendue réticence à entrer en guerre avec les Allemands. En réalité, en 1914, comme les autres, Cemal Pacha était parfaitement conscient que l’Empire en crise n’avait d’autre choix que d’entrer en guerre aux cô̂tés du plus offrant.14 Quant à sa réputation de francophile – bien qu’il fût tout au plus francophone – elle fut habilement instrumentalisée par ses collègues, comme le montre d’ailleurs son rô̂le dans l’affaire du Goeben et du Breslau.15

La campagne d’Egypte

Quelques jours après l’entrée officielle de l’Empire Ottoman dans le conflit mondial, le 5 novembre 1914, Cemal Pacha fut d’abord nommé à la tête du commandement militaire de la Deuxième Armée à Istanbul, puis il fut finalement chargé de la campagne d’Égypte et du commandement de la Quatrième Armée, ainsi que du gouvernorat général des provinces de Syrie, Palestine, Hedjaz et Cilicie (18 novembre 1914). Le 21 novembre, à la gare de Haydarpacha, d’où̀ il s’apprêtait à partir pour Damas, Cemal prononça un discours exalté, promettant que s’il échouait à reprendre l’Égypte, lui et ses soldats « rempliraient les eaux du canal de Suez avec leurs cadavres ». Pourtant, bien qu’il ne pût re-conquérir son « Alsace- Lorraine », comme il l’appelait,16 ayant subi une défaite humiliante contre les Anglais (première campagne de Suez, 14 janvier-4 février 1915), Cemal rentra à Damas, plus hargneux que jamais. C’est en effet de cette époque que datent les persécutions des nationalistes arabes. Sur ordre de Cemal Pacha, un grand nombre de notables syriens et libanais furent publiquement exécutés après avoir été sommairement traduits devant les cours martiales de Damas et d’Alep, cette dernière étant sous le contrô̂le direct du général. Ceux qui échap­pèrent à la pendaison furent dépor­tés en Anatolie centrale, ainsi que leurs familles (juin 1916).17 Pendant ce temps, une terrible famine ravageait l’ensemble de la Syrie, sous les effets conjugués de la spéculation et d’un double blocus de la part de l’Entente et de l’armée ottomane. Malgré son intense propagande, Cemal Pacha n’aura pas réussi à faire oublier cet épisode de terreur. Près de cent ans plus tard, aujourd’hui en Syrie et au Liban, la fête des Martyrs honore encore la mémoire de ces nationalistes exécutés en 1916 par « le massacreur » jeune-turc. En Turquie même, désigné comme « le boucher de Syrie » dès 1918,18 cette tache à sa mémoire persiste. En revanche, la politique anti-sioniste que Cemal Pacha mena durant la même guerre, reste très peu connue. Dans ses mémoires, on ne trouve pas un seul mot sur les opérations d’expulsion forcée qu’il mena contre les Juifs de Palestine dès novembre 1914, ni sur les arrestations et exils des intellectuels de cette communauté. Cette politique accompagnée de violences, qui divisa par deux la population juive de Palestine et se doublait d’une volonté de turquification par l’installation de muhadjirs, fut appliquée par Cemal jusqu’à la fin, c’est-à-dire jusqu’à son remplacement, sur le front de Palestine, par le général allemand Von Falkenhayn, suivi de peu par la chute de Jérusalem (9 décembre 1917).19 Jusqu’au bout donc, Cemal Pacha a poursuivi la politique de son parti. Et c’est sa fidélité au comité, bien plus que l’état de guerre, qui explique le fait qu’il ne démissionna jamais, même quand il fut finalement dépossédé de son titre et de ses compétences.

Une politique génocidaire

Fidèle à Union et Progrès̀, jusqu’à la fin également, Cemal a appliqué et défendu la politique génocidaire à l’égard des Arméniens ottomans. S’il a pu entretenir des relations personnelles avec des Arméniens à Salonique, Istanbul ou Adana, son « amitié » s’arrêtait toujours là où̀ commençaient les intérêts de son parti. Le rô̂le qu’il joua dans la machination des « événements » de Zeytoun démontre qu’il a, en phase avec le comité, participé au montage du scénario d’une révolte qui n’a jamais eu lieu.20 Puis quatre ans durant, Cemal Pacha se trouva dans cette partie de l’Empire ottoman où à partir de mars 1915, les Arméniens furent massivement déportés et exterminés. Si Cemal s’est défaussé sur l’argument « d’ordres » venant d’Istanbul, on ne peut s’empêcher de faire remarquer que d’autres ont refusé d’appliquer ces ordres, ni ignorer que cette région était sous son autorité, une autorité dont l’étendue ne peut susciter de doute tant les témoignages s’accordent sur son caractère dictatorial.21 Son image d’ « ami des Arméniens » construite de toutes pièces par lui-même, est aujourd’hui entretenue dans la mémoire collective, au mépris de plusieurs réalités historiques. Son attitude par moments « bienveillante » à l’égard des déportés arméniens, a toujours été intéressée : tantô̂t elle était dictée par des logiques militaires (protéger l’armée des épidémies notamment), tantôt par un souci de propagande et une volonté de s’innocenter, voire de se glorifier, si ce n’était par des intérêts personnels ; des négociations qui eurent lieu entre Cemal Pacha et les milieux russes à partir de décembre 1915, promettaient au chef jeune-turc de le proclamer roi d’une « Turquie d’Asie », à condition qu’il s’insurge contre Istanbul et qu’il s’engage à prendre des mesures pour sauver la population arménienne et pour subvenir à son ravitaillement jusqu’à la fin de la guerre.22 Entre les mains de Cemal, les déportés arméniens consti-tuèrent donc une monnaie d’échange. L’échec des négociations au début de l’année 1916 le confirme, coïncidant avec un changement sensible dans l’attitude de Cemal et un redoublement de violence à leur égard.23

Condamnation à mort

Les mémoires de Cemal Pacha n’expriment aucun regret pour les crimes commis contre les Arméniens, mais plutô̂t une haine revancharde à leur égard, et une justification mêlée de satisfaction : « l’Anatolie appartient aux peuples purs des Turcs et des Kurdes », peut-on y lire.24 Au lendemain de la guerre, les cours martiales d’Istanbul ont prouvé la responsabilité de Cemal dans les massacres commis contre les Arméniens, et le 5 juillet 1919, alors qu’il poursuivait la lutte nationaliste depuis son exil, il fut condamné à mort par contumace. La sentence fut exécutée trois ans plus tard, au coin d’une rue sombre de Tbilissi, par des vengeurs arméniens. Ahmed Cemal Pacha, si soucieux de sa postérité, n’a laissé derrière lui que l’image confuse d’un homme en qui les uns voient un martyr de la patrie et un père- fondateur, d’autres un tyran ambigu ou un sauveur héroïque, tandis que près de cent ans après les faits, son petit-fils, Hasan Cemal, a reconnu publiquement dans la politique qu’il menait, un génocide.

Duygu Tasalp

Chercheur à l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco).

1. KARABEKIR K., Ittihat ve Terakki Cemiyeti, Istanbul, Yapi Kredi Yayinlari, 2011, p.99-100
2. Le 31 mars 1909 (13 avril du calendrier grégorien), une réaction générale s’abattit contre
le régime unioniste à Istanbul.
3. KARABEKIR K., Ittihat ve Terakki Cemiyeti, Istanbul, Yapi Kredi Yayinlari, 2011, p.220
4. KEVORKIAN R.H. (dir.), La Cilicie (1909-1921) : des massacres d’Adana au mandat français, Paris, Revue d’Histoire Arménienne Contemporaine, 1999
5. MAKSUDYAN N., « Les documents sur les massacres d’Adana en 1909: étude comparative des Basbakanlik Osmanli Arsivi et des Archives Diplomatiques françaises à Nantes. », http://armeniantrends.blogspot.fr/2010_05_01_archive.html
6. KEVORKIAN R.H. (dir.), La Cilicie (1909-1921) : des massacres d’Adana au mandat français, Paris, Revue d’Histoire Arménienne Contemporaine, 1999
7. Rédifs : Officiers de réserve
8. REMOND G., De PENENNRUN A., Sur les Lignes de Feu. Le carnet de champ de bataille du colonel Cemal Bey : de Kirk-Kilissé à Tchataldja, Paris, Chapelot, 1914
9. ESATLI Mustafa Ragip, Ittihat ve Terakki tarihinde esrar perdesi. Yakup Cemil niçin ve nasil öldürüldü ?, Istanbul, Aksam, 1934, p.226
10. Dans ses mémoires, à propos de l’entrée dans la guerre mondiale, il écrit: « Notre seul et unique but était de profiter de cette guerre mondiale pour se débarrasser de toutes les décisions étatiques qui allaient finir par porter un coup fatal à notre indépendance intérieure… » CEMAL A. Pasa, Hatiralar (éd. : A. Kabacali), Istanbul, Türkiye Is Bankasi Kültür Y., 2010, p.407
11. AMCA Cerkes Hasan (éd.: KABACALI Alpay), Bir Ihtlâlcinin Serüvenleri. Dogmayan Hürriyet ve Yarida Kalan Ihtilâl, Istanbul, Cem Yayinevi, 1989, p.189
12. FEROZ A., Ittihat ve Terakki (1908-1914), Istanbul, Kaynak, 2010, p.193
13. Talât lui n’était pas un militaire, même s’il a étudié au lycée militaire. Selon certaines sources il aurait commençé des études de droit à Andrinople, mais il semble qu’il n’alla pas jusqu’au bout, puisqu’on le retrouve ensuite employé de la Poste Télégraphe dans cette même ville.
14. ATAY F.R., Le Mont des Oliviers. L’Empire ottoman et le Moyen-Orient 1914-1918, Paris, Turquoise, 2009, p.153
15. Le 11 août 1914, après la signature du traité secret d’alliance avec l’Allemagne, Enver autorisa les Allemands à faire passer par le Bosphore deux de leurs bateaux – le Goeben et
le Breslau – poursuivis par les Anglais, mettant ainsi en question la pseudo-neutralité de l’Empire ottoman. Jusqu’à l’entrée en guerre officielle (fin octobre), Cemal, ainsi que Cavid, eurent pour mission de jouer la comédie devant les représentants de l’Entente, et Cemal particulièrement auprès de l’ambassadeur français Bompard.
16. INÖNÜ I., Hatiralar, Istanbul, Bilgi Yayinevi, 1985, p.338
17. KOUYOUMDJIAN O. P., Le Liban, à la veille et au début de la guerre – Mémoires d’un
gouverneur, 1913-1915, Paris, Centre d’Histoire Arménienne Contemporaine, 2003, p.145
18. SELÂHATTIN M., Bildiklerim. Muhalif Hatiralar. Ittihat ve Terakki Cemiyeti’nin Maksad-i Teessüs ve Suret- i Tesekkülü ve Devlet-i Aliyye-Osmaniye’nin Sebeb-i Felaket ve Inkîsami, Istanbul, Vadi, 2006, p.81
19. DÜNDAR F., Modern Türkiye’nin Sifresi. Ittihat ve Terakki’nin Etnisite Mühendisligi (1913-1918), Istanbul, Iletisim, 2010, p.385-399
20. KEVORKIAN R.H., Le génocide des Arméniens, Paris, Odile Jacob, 2006, p.313
21. Ajoutons que le premier document attestant du passage d’une politique stratégique à une politique exterminatrice concernant la déportation des Arméniens
ottomans est un télégramme daté du 24 avril 1915, et adressé à Cemal Pacha. On peut y lire que les Arméniens étaient redirigés vers les déserts de Zor dont personne n’ignorait le caractère invivable. AKCAM T., Un acte honteux. Le génocide arménien et la question de la responsabilité turque, Paris, Denoël, 2008, p.175
22. Communication de l’Ambassade de Russie au Département, Paris, le 26 décembre 1915, AMAE, Guerre 1914- 1918, Turquie, tome 871, ff.125-125v, in :
BEYLERIAN A., Les grandes puissances, l’Empire ottoman et les Arméniens dans les archives françaises (1914-1918), Paris, Sorbonne, 1983, p.156
23. BEYLERIAN A., Les grandes puissances, l’Empire ottoman et les Arméniens dans les archives françaises (1914-1918), Paris, Sorbonne, 1983, p.205
24. CEMAL A. Pasa, Hatiralar (éd. : A. Kabacali), Istanbul, Türkiye Is Bankasi Kültür Y., 2010, p.367

La rédaction
Author: La rédaction

La rédaction vous conseille

A lire aussi

Sous la Présidence d’Honneur de M. Nicolas DARAGON, Maire de Valence, Président de l’Agglomération, Vice-Président de La Région, L’UGAB Valence-Agglomération

Le ministère des Affaires étrangères de l’Azerbaïdjan a de nouveau accusé l’Arménie de ne pas avoir fourni de cartes des

Lors de la séance plénière de l’Assemblée nationale de la semaine prochaine, l’opposition parlementaire, les factions « Hayastan » (Arménie)»

a découvrir

Se connecter

S’inscrire

Réinitialiser le mot de passe

Veuillez saisir votre identifiant ou votre adresse e-mail. Un lien permettant de créer un nouveau mot de passe vous sera envoyé par e-mail.

Retour en haut