Chypre évoque le report des négociations d’adhésion d’Ankara

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Le porte-parole du gouvernement chypriote Kypros Chrysostomides a déclaré « S’il n’y a pas accord cela signifiera naturellement que les négociations d’accession ne démarreront pas le 3 octobre ». Rappelons que selon la presse la France aurait convenu avec la présidence britannique de l’UE de faire de la reconnaissance de tous les Etats membres « une condition préalable à l’adhésion » de la Turquie, qui n’est pas attendue avant une dizaine d’années, et non à l’ouverture des discussions. Le porte-parole adjoint du Quai d’Orsay, Denis Simonneau a déclaré pour sa part aujourd’hui « Nous insistons pour qu’il y ait une clause de rendez-vous en 2006, qu’on n’ait pas une déclaration qui reste dans le flou, dans le vague et qu’il y ait un suivi de cette déclaration » ajoutant « Nous espérons qu’il y aura une déclaration des 25 dans les meilleurs délais et par conséquent nous avons bon espoir d’avoir cette déclaration avant l’ouverture des négociations ». De son côté le commissaire européen à l’Elargissement Olli Rehn a réaffirmé aujourd’hui à Bruxelles son souhait de voir la Turquie reconnaître Chypre au plus vite. Lors d’une audition devant la commission des Affaires étrangères du Parlement européen ce dernier a déclaré « La reconnaissance formelle par la Turquie devra avoir lieu. Le plus tôt sera le mieux ». Concernant la possibilité de fixer une date butoir à cette reconnaissance, le commissaire a renvoyé la question aux Etats membres « La question de savoir quand la Turquie devrait reconnaître Chypre est en ce moment discutée par les Etats membres. Et il est très difficile de spéculer sur les résultats de ces discussions » a-t-il indiqué. M. Rehn a toutefois insisté à nouveau sur la nécessité pour les autorités turques d’appliquer ce protocole douanier à tous les Etats membres, dont Nicosie « La Commission espère que la Turquie honorera sa signature et appliquera le protocole pleinement et sans discrimination » soulignant qu’il n’avait « a priori aucune raison du suspecter la Turquie de ne pas l’appliquer en toute bonne foi » Olli Rehn a désigné de « regrettable » la déclaration turque et a assuré que ce texte cependant ne remettait pas en cause la mise en oeuvre du protocole. Il a indiqué que selon les services juridiques de la Commission et du Conseil, c’est « une déclaration politique unilatérale qui ne remet pas en question la pertinence légale, l’objectif politique ou l’application pleine du protocole » ajoutant que malgré tout, si la Turquie devait ne pas l’appliquer, « nous n’ouvririons pas les chapitres concernés dans les négociations, notamment sur l’union douanière et le marché intérieur, et si vous n’ouvrez pas ces chapitres, vous ne progressez pas dans les négociations ». Le projet de cadre de négociations présenté par la Commission en juin dernier et qui doit être adopté par les 25 avant l’ouverture des négociations prévoit 35 chapitres négociés un par un. Cette procédure implique 35 votes des Etats membres à l’unanimité pour ouvrir tous les chapitres et 35 autres pour les clore, soit avec le vote final acceptant l’adhésion, « peut-être dans dix ou quinze ans », « 71 vetos possibles pour chaque Etat membre », a conclu M. Rehn.

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Author: raffi

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