La France a souhaité vendredi une confirmation « écrite » de la Turquie de son offre d’ouvrir un port au trafic chypriote grec et souligné la nécessité de savoir si ce geste était « assorti de conditions ».
« Ce qui est important pour nous, du côté européen, c’est d’avoir une confirmation, si possible écrite, de la part de la Turquie, pour qu’on soit bien au clair sur ce qui est offert et qu’on puisse avoir un débat », a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Jean-Baptiste Mattéi.
« C’est une question qui se pose: est-ce que ce geste est un geste unilatéral, ou est-ce qu’il est assorti de conditions? C’est un point sur lequel on aimerait bien avoir des précisions », a dit M. Mattéi.
Paris avait demandé dès jeudi des clarifications.
« Nous n’avons obtenu ni la confirmation que nous attendions, ni les précisions que nous attendions », a précisé le porte-parole.