Communiqué de presse commun des groupes d’amitié France-Arménie à l’Assemblée nationale et au Sénat

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Alors qu’un nouveau round de négociations doit se tenir le 1er juin à Chisinau pour le
rétablissement de la paix au Caucase du Sud, sous l’égide de l’Union européenne,
l’Azerbaïdjan affiche une fois de plus ces derniers jours une attitude
particulièrement belliqueuse et plus que jamais menaçante à l’égard des populations
arméniennes d’Arménie et du Haut-Karabakh.
D’abord, en remettant en cause les frontières entre l’Azerbaïdjan et la République d’Arménie,
et donc l’intégrité territoriale de la République d’Arménie, lorsque Ilham Aliyev déclare que la
délimitation de la frontière « devrait être effectuée selon les conditions de Bakou ».
Ensuite, en multipliant les menaces contre les Arméniens du Haut-Karabakh, en exigeant
désormais la dissolution de l’Assemblée nationale d’Artsakh et en demandant au président
Arayik Harutyunyan de se constituer prisonnier.
Enfin, en poursuivant le projet d’Ilham Aliyev d’effacement de toute trace arménienne au Haut-
Karabakh, par la destruction du mémorial aux victimes de la Seconde guerre mondiale de la
ville de Berdzor (Latchine).
Face à cette menace existentielle constante pour les Arméniens, et face à la mauvaise volonté
évidente du régime azerbaïdjanais, qui piétine tous les accords internationaux, les groupes
d’amitié France-Arménie de l’Assemblée nationale et du Sénat alertent et demandent à l’Union
Européenne de ne pas négocier la paix sans exigences humanitaires et respect du droit
international :
– Exiger la levée du blocus du corridor de Latchine, par le respect de la décision
du 22 février 2023 de la Cour internationale de Justice ordonnant la levée du blocus
du Haut-Karabakh, dont les 120 000 habitants sont coupés du monde depuis le 12
décembre dernier ;
– Faire respecter l’intégrité territoriale de la République d’Arménie, alors que
l’Azerbaïdjan occupe toujours 150 km² de territoire souverain de la République
d’Arménie, occupation précisément documentée par la mission civile de l’Union
européenne en Arménie ;

– Garantir la sécurité des Arméniens du Haut Karabakh, menacés
d’épuration ethnique, par la mise en place d’un mécanisme international de
protection des populations arméniennes du Haut-Karabakh, alors que la
Russie n’assure plus efficacement les missions qui lui ont été confiées par l’accord de
cessez-le-feu du 9 novembre 2020.
Anne-Laurence Petel, Présidente du groupe d’amitié France-Arménie à l’Assemblée nationale
et Gilbert-Luc Devinaz, Président du groupe d’amitié France-Arménie au Sénat, font part de
leur vive inquiétude quant au sort réservé aux populations du Haut-Karabakh et appellent
l’Europe à tout mettre en oeuvre pour garantir les droits et la sécurité des Arméniens sur
leurs terres ancestrales, en Arménie et au Haut-Karabakh.

La rédaction
Author: La rédaction

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