atteinte à la liberté d´expression dimanche 14 novembre à marseille
a l´occasion de la venue de m. jacques chirac, président de la république française, à marseille le 14 novembre 2004 dans le cadre de l´inauguration de la bmvr de l´alcazar, un collectif arménien s´est fait éconduire manu militari alors que celui-ci protestait pacifiquement contre l´entrée de la turquie dans l´europe sans la reconnaissance du génocide des arméniens.
après quelques minutes de présence sur les lieux, à l´aide de pancartes et de slogans, notamment " génocide oublié, europe bousillée ", demandant au président de la république de voter non le 17 décembre au conseil européen de bruxelles à l´ouverture des négociations pour l´adhésion de la turquie sans la reconnaissance préalable du génocide, les forces de l´ordre ont procédé à une charge violente à l´encontre des français d´origine arménienne. cette charge pour le moins démesurée a provoqué l´indignation et des incidents dans la population présente. devant la disproportion de ces faits, un député de la nation, m.richard mallié, est intervenu énergiquement mais sans résultat..
les manifestants ont été " raflés " (dixit le commissaire principal chargé de la sécurité de l´évènement) et auditionnés au commissariat du 1er arrondissement de marseille pendant 3 heures tels des délinquants. devant l´injustice de cette interpellation les manifestants ont naturellement reçu le soutien de la communauté arménienne de marseille et des élus de la nation (patrick menucci, henri jibrayel et richard mallié) présents à cette inauguration.
devant l´émotion provoquée par cet évènement, le ccaf marseille provence proteste et appelle la communauté arménienne à redoubler de vigilance et de mobilisation jusqu´au 17 décembre et au-delà.
le ccaf marseille provence appelle l´ensemble de la communauté arménienne et à toutes les personnes éprises de liberté et de justice à se rassembler massivement le 17 novembre à 18 h au vieux port.
