Conférence de l’association RIGA

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L’association RIGA (Relais International de Généalogie Arménienne) est actuellement présente au salon de généalogie qui se tient à la Mairie de Paris 15.
Deux des fondateurs de l’association ont présenté les spécificité de la généalogie arménienne au cours d’une conférence passionnante qui a rassemblé plusieurs dizaines de personnes.

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Le vice-président de RIGA, Boghos Tchitchekdjian, a présenté les origines de l’association et en a expliqué le fonctionnement.
RIGA est né d’un constat, celui de la nécessité de mutualiser des compétences, dans un contexte international spécifique.
l’Arménie en tant qu’état a considérablement évolué depuis les origines. De plus, le destin ainsi que la répartition géographique des Arméniens ont été en partie tributaire de celui de l’empire ottoman. Les vagues d’exodes successives depuis le génocide ont constitué une diaspora présente sur tous les continents.
Ils existe de nombreux documents précieux pour la généalogie arménienne mais ils ne sont pas facilement disponible et de plus, rédigés dans de nombreuses langues. D’où l’obligation d’être polyglotte et de posséder des relais locaux, chaque pays ayant sa propre classification des archives.
Les principaux objectifs de RIGA sont la sauvegarde du patrimoine documentaire familial arménien, le centralisation des informations via une vase de données et contribuer au rayonnement de la culture arménienne.

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Le généalogiste Laurent Le Guyader Chahbazian a donné un exemple de ses recherches personnelles par l’exemple de ses grands parents, arrivés en France dans les années 1920. A noter qu’il existe autant de méthodes que de pays concernés.
Comme dans n’importe quelle recherche généalogique, il faut commencer par recenser les papiers/photos de famille et interroger les anciens.
L’étape suivant sera d’entreprendre des recherches généalogiques en France et via les réseaux sociaux.
Dans le cas des Arméniens, il faut prendre en compte les contextes géographique (noms de lieux rebaptisés) et historique (altération, voire changement de patronymes suivant les pays). Il faut également prendre en compte que les noms de famille étaient facultatifs en Turquie avant 1936.
Les recherches peuvent s’effectuer dans :
– Les registres des églises arméniennes (ceux retrouvés ont été regroupés par l’association Family Search basée à Salt Lake City.
– Les registres de l’administration ottomane, qui en principe ne sont accessibles qu’aux ressortissants turcs.
– Les annuaires entreprises et papiers d’identité ottoman
Pour les recherches en France, penser aux :
– Certificat de l’OFPRA (réfugiés Arméniens et Russes).
– Fichiers de la sûreté nationale qui recensait les étrangers suspectés d’activisme politique.
– Dossiers de naturalisation, sans oublier les rejets de demandes.
– Des recherches ADN peuvent également s’avérer intéressantes.

Naïri
Author: Naïri

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