L’enquête sur la catastrophe de l’Airbus arménien tombé en mer Noire dans la nuit de mardi à mercredi s’est pousuivit durant le week-end avec le décryptage de l’enregistrement des conversations des pilotes arméniens avec l’aiguilleur russe, a indiqué l’Aviation civile arménienne.
« Les spécialistes de l’Aviation civile arménienne ont rencontré aujourd’hui (samedi) à Sotchi l’aiguilleur russe qui travaillait à l’aéroport de Sotchi la nuit de la catastrophe. Ils ont décrypté l’enregistrement des conversations entre les aiguilleurs et les pilotes », a indiqué la porte-parole de l’Aviation civile arménienne, Gaïané Davdian.
La porte-parole n’a pas précisé le contenu des conversations enregistrées, se contentant de dire que « l’enquête se poursuivait ».
L’avion arménien est probablement tombé « à cause d’une perte de vitesse » survenue en raison des fortes précipitations ou bien a pu être « frappé par la foudre », a estimé le chef d’une association arménienne qui réunit des spécialistes de l’aviation, Dmitri Adbachian, ancien pilote soviétique.
Selon les données préliminaires de l’enquête, la catastrophe de l’A320 d’Armavia est due aux mauvaises conditions météorologiques.
Huit corps des passagers de l’avion arménien repêchés dans la mer Noire ont été transférés à Erevan dans la nuit de vendredi à samedi, alors que 26 corps ont été envoyés en Arménie la veille, a indiqué Mme Davdian. Sept autres corps devaient regagner Erevan dans la nuit de samedi à dimanche.
Les sauveteurs n’ont réussi jusqu’à présent à retrouver que 51 corps et 7 d’entre-eux n’ont toujours pas été identifiés, a indiqué le vice-ministre russe des Transports, Sergueï Aristov à la télévision.
« Les travaux de recherches vont continuer, tant qu’il n’a pas été décidé qu’il est inutile de les poursuivre », a souligné le vice-ministre, en appelant toutefois les proches des victimes venus à Sotchi de retourner en Arménie.