Un site de 10 hectares a été lancé dans la zone franche de Maku, située dans la province nord-ouest de l’Azarbaïdjan occidental, pour l’élevage de mouflons arméniens (les moutons des montagnes), a fait savoir l’agence iranienne ISNA.
Le site d’élevage de moutons sauvages vise à faire prospérer le tourisme dans la région, en plus de produire de la viande et d’établir un centre de tourisme de chasse afin que les amateurs de nature et de chasse puissent vivre d’une chasse légale.
Le tourisme de chasse est l’un des types de tourisme les plus lucratifs au monde, chaque chasseur rapportant 10 000 $ au pays.
Cependant, cela se traduit par la préservation des habitats, des zones protégées, et l’amélioration des moyens de subsistance des gardes forestiers et même la conservation des espèces menacées.
Le mouflon arménien (Ovis orientalis gmelini) est une sous-espèce menacée de mouflon endémique de l’Iran, de l’Arménie et du Nakhchivan (Azerbaïdjan).
Ovis orientalis gmelini se trouve dans le nord-ouest de l’Iran, bien qu’il ait été transféré sur l’île de Kabudan (Kaboodan) dans le lac d’Ourmia en 1895 et 1906.
Une étude réalisée dans les années 1970 sur l’île a révélé que leur nombre était passé d’environ 3 500 en 1970 à 1 000 en 1973.
Le mouton rouge iranien vit principalement en terrain accidenté ouvert à moyenne ou haute altitude, où il habite des collines rocheuses, des steppes de plaine et de hautes terres, des semi-déserts rocheux, des pentes couvertes d’herbe et des prairies alpines.
Ils passent l’été aux plus hautes altitudes, juste en dessous de la neige permanente. En hiver, ils descendent plus bas et peuvent entrer dans les vallées. Ils peuvent vivre jusqu’à 18 ans.
En Iran, la chasse de l’espèce n’est autorisée qu’avec un permis, en dehors des zones protégées, entre septembre et février. Dans les zones protégées, le pâturage du bétail domestique est strictement contrôlé.