Le Comité pour la protection des victimes de persécutions et de répressions transfrontalières est le nom de la nouvelle organisation de défense des droits de l’homme qui vient d’être crée en Azerbaidjan. Elle a été lancée en raison de la pression accrue exercée sur les personnes qui critiquent la politique des autorités azerbaïdjanaises, tant dans le pays qu’à l’étranger, ont expliqué les fondateurs.
Le 14 juin, en France, une attaque a été commise contre Mukhammad (Mukhammed) Mirzali, un blogueur d’opposition azerbaïdjanais. Les défenseurs des droits de l’homme ont établi un lien entre la tentative d’assassinat de Mirzali et ses déclarations sur les autorités azerbaïdjanaises. Plus tôt, le 1er juin, les parents de Tural Sadygly, émigré politique et blogueur azerbaïdjanais, ont déclaré que sa vie était en danger. Alovsat Sadygly, son père, a déclaré que les autorités azerbaïdjanaises avaient envoyé des tueurs en Europe.
Le comité pour la protection des victimes de persécutions et de répressions transfrontalières a été créé lors d’une réunion en ligne de militants azerbaïdjanais vivant à l’étranger, de défenseurs des droits de l’homme et de membres des familles de prisonniers politiques, indique le communiqué de presse du nouveau comité reçu par le « Caucasian Knot ».
Le comité fonctionnera comme une partie de l’Institut pour la protection des droits et des libertés basé à Tbilissi, également fondé par des militants azerbaïdjanais. Avtandil Mamedli, un émigré politique azéri vivant en Géorgie, a été élu à la tête du comité.
Selon Avtandil Mamedli, le comité collectera des documents sur les persécutions administratives et pénales dont sont victimes les militants, les journalistes, les blogueurs, sur les tortures qui leur sont infligées, et fournira des conseils aux familles des victimes pour organiser leur défense, rendre publiques les violations des droits des personnes arrêtées et informer les organisations internationales de ces faits.
