Aux dernières nouvelles, le Président de la RHK nouvellement élu, Bako
Sahakyan, estime qu’après avoir terminé ses vacances avec Serge Sargsian
dans la ville allemande de Baden-Baden des jours difficiles l’attendent à
Stépanakert, en liaison avec la préparation du nouveau gouvenement. Le
dilemne est qu’au cours de la campagne électorale, il aurait fait miroité
à plusieurs personnes la possibilité d’etre nommé au poste de Premier
ministre.A Stépanakert, au jour d’aujourd’hui les noms suivants circulent
comme de possibles candidats Arayk Haroutiounian, député et président du
parti de la Mère Patrie, l’homme d’affaire de Moscou, Lévon Hayrapétyan,
et l’ancien Premier ministre de la RHK, Yuri Ghazarian. De ces trois,
Arayk Haroutiounian, entre autre propriétaire de la société Kharabagh
Gold, semble le mieux positionné pour la nomination. Cependant, l’actuel
Premier ministre, Anoushavan Danielyan n’est pas pret à se faire
remplacer aussi facilement. Suivant les dernières nouvelles, en échange
de la libération du poste de Premier ministre, il demande à recevoir un
haut poste à responsabilité en Arménie. A Stépanakert on parle qu’il
pourrait etre nommé au poste de Ministre des transports. Anoushavan
Danilyan, pour des “raisons
compréhensibles” ne peut pas retourner en Crimée. A vrai dire, bien ques
les officiels tant à Erevan qu’à Stépanakert, ne l’aprécient pas tant que
cela, il ne leur est pas possible d’ignorer sa demande, en raison
notament à sa très grande expérience acquise au cours de son activité
politique au Karabakh. La question du Premier n’est pas la seule. Bako
Sahakian a aussi promis à d’autres officiels d’autres nominations. Juste
après les élections, il avait expliqué que la culture politique locale
imposait que les haut-placés nomment comme adjoints les représentants des
forces qui lui sont bénéfiques. Le problème est que de tels représentants
sont nombreux mais les postes mois. Ensuite, la nouvelle équipe
gouvernementale doit recevoir l’aval d’Erevan puisque le budget de la RHK
est constitué principalement de crédits interétatiques. Déjà, quand
Arkady Ghoukassian et Anoushavan Danilyan avaient essayé de mener une
politique économique indépendante, principalement dans la sphère des
taxes et impots, l’Arménie, grace à des leviers économiques, les avait
forcé à revoir la mise en oeuvre de leur politique. Prenant en
considération cet état de fait et le “carractère particulier” de
l’élection de Bako Sahakian, il est possible d’affirmer que le nouveau
gouvernement de la RHK ne comportera peut etre aucune nomination
indépendante.
Il ne faut pas oublier non plus l’actuel Président de la République,
Arkady Ghoukassian. On dit que lui et Bako Sahakian ont eut des entrevues
concernant la constitution du nouveau gouvernement de la RHK et certaines
nominations. Dans quelque pays que ce soit, l’organisation du pouvoir est
un acte mécanique. Après les élections, le principal problème du pays est
la correspondance entre le résultat du suffrage et l’équipe mise en place
dont dépend ensuite la bonne mise en oeuvre des politiques. Les dernières
élections législatives en Arménie montrent que la large victoire d’un
parti politique se ressent assez peu dans l’organisation du gouvernement.
Comme quoi des facteurs autres influent aussi sur les choix. Et le fait
que les 3 noms de candidats au poste de Premier ministre sont 3 hommes
d’affaires réputés donne une idée assez précise du niveau d’autonomie par
rapport à la réalité politique.
Traduit par Armen de Shoushi
