Un document appartenant au groupe Ergenekon a révélé des faits intéressants au sujet de sa compsition et a confirmé les soupçons comme quoi le groupe a des connexions avec les militaires ont annoncé des journaux turcs.
Selon un article paru dans le quotidien Radikal en date du samedi 5 avril, un document saisi pendant des fouilles dans les maisons de Muzaffer Tekin, du général à la retraite Veli Küçük et du major à la retraite Zekeriya Oztürk montrent clairement les liaisons entre les militaires turcs et le gang.
Le document, intitulé « Ergenekon : l’Analyse, la Restructuration, la Gestion et le Projet de Développement 1999 » explique en détails le fonctionnement du gang y compris ses branches illégales, « les règles d’engagement » pour les assassinats, la formation des tueurs à gages et les règles d’exécutions intra-organisationnelles indique Radikal.
Le quotidien dit que ses correspondants n’ont pas vu le document mais que cependant le contenu peut être déterminé sur la base des questions posées par les procureurs à Sevgi Erenerol, arrêtée comme membre d’Ergenekon et qui est aussi la porte-parole du Patriarcat Turc Orthodoxe – une église obscure sans fidèles qui a été projeté sous les feux des projecteurs en raison de ses liens avec le gang Ergenekon – pendant son interrogatoire.
Le document note que l’éxigence la plus importante des activités d’Ergenekon est « le secret ».
« Le secret est une chose préalable et une condition essentielle en raison des ‘obligations économiques et sociales du pays. Il est important que chacun comprenne que la confidentialité des informations est des plus cruciales ».
Une autre citation du document que le procureur a lu dit : « Ergenekon n’a aucune difficulté dans le fait de surmonter les obstacles il rencontre les remerciements des personnels « civils », dont des intellectuels et les élites de chaque profession en plus des membres de valeur des Forces armées Turques [TSK] ».
Le document interdit aussi aux individus de recruter ceux qui ont reçu une éducation dans un pays étranger. Les notes du texte : « les groupes terroristes doivent être tenus certainement sous contrôle. Quand cela sera nécessaire « les faux groupes terroristes seront formés pour créer une sphère de terreur et qu’Ergenekon puisse faire parti du jeu inventé par des agences des services secrets puissants ».
Une autre section du document dit « c’est une nécessité absolue de coopérer avec les organisations intérieures ou internationales, légales ou illégales qui effectuent des activités dirigées dans la réalisation d’idéaux semblables ».
Le document Ergenekon donne aussi le raisonnement suivant : « Tous les systèmes qui ont réussi à survivre dans le monde disposent toujours de politiciens qui portent des idéologies qui vont contre les intérêts du pays et les principes du régime actuel. Il y a deux façons de mettre fin à cela : 1) assassinat, 2) désinformation. Pour s’arrêter les politiciens qui sont entrés à la politique seulement pour des intérêts personnels et qui sont prêt à faire absolument tout pour atteindre leur cible, lassassinat est la seule voie.
Le document révèle ouvertement des liaisons entre Ergenekon et le JITEM, l’illégale unité des services secrets de la gendarmerie dont l’existence a été officiellement niée par l’état turc. Le document Ergenekon dit « Ergenekon a gagné de l’expérience grâce au JITEM pour résoudre les questions en se servant des civils à l’intérieur de l’organisation ».
Jusqu’ici 47 suspects ont été arrêtés dans le cadre de cette enquête.