Demission du ministre de la Justice

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Le ministre arménien de la Justice, Artak Zeynalian, a remis sa démission vendredi, un peu plus d’un an après son entrée en fonction.

Zeynalian n’a donné aucune raison pour sa décision qu’il a annoncée sur Facebook. Il a remercié le Premier ministre Nikol Pashinian de l’avoir nommé ministre de la Justice à la suite de la « révolution de velours » de l’année dernière. Il a également remercié les employés du ministère de la Justice pour leur « travail commun intéressant, fructueux et responsable ».

« Je suis sûr que tout ira bien… Mais si ça ne va pas, ça ira très bien quand même », écrit Zeynalian.

Un porte-parole du ministère de la Justice a refusé de commenter sa démission.

Zeynalian, 49 ans, est un éminent homme politique et ancien militant des droits civiques affilié au parti pro-occidental Hanrapetutyun (République). Il a conservé son poste après la séparation de son parti de l’alliance My Step de Pashinian aux élections législatives de décembre 2018.

Le leader parlementaire de My Step, Lilit Makunts, a suggéré que sa démission était liée aux réformes judiciaires de grande envergure prévues par les autorités arméniennes. Makunts a déclaré que certains députés de My Step sont en particulier mécontents du travail de réforme du ministère de la Justice et de Zeynalian.

M. Makunts a déclaré aux journalistes qu’ils avaient fait part de leurs  » préoccupations  » après que des partisans du gouvernement avaient bloqué les palais de justice à travers le pays à l’insistance de Pashinian le 20 mai. Elle a toutefois insisté sur le fait qu’aucun d’entre eux n’avait demandé la démission de Zeynalian.

S’adressant aux journalistes le 21 mai, M. Zeynalian avait clairement refusé de commenter le blocus judiciaire dénoncé par l’opposition arménienne.

Artur Sakunts, militant des droits de l’homme, a également lié la démission du ministre à la crise judiciaire. Sakunts a déclaré que le ministère de la Justice n’avait pas initié de « changements drastiques » au sein de l’appareil judiciaire sous la direction de Zeynalian.

Gevorg Danielian, président par intérim du Conseil supérieur de la magistrature (SJC), un organe de l’Etat chargé de superviser les tribunaux arméniens, a également démissionné vendredi. Dans une déclaration, Danielian a déclaré que le SJC devait avoir une composition différente afin « d’inspirer réellement la confiance » et de pouvoir mettre en œuvre les réformes judiciaires.

L’ancien président du SJC, Gagik Harutiunian, a démissionné le 24 mai. Harutiunian avait attribué cette évolution à « des développements en cours concernant l’autorité judiciaire » et à ses « préoccupations exprimées à cet égard ».

La rédaction
Author: La rédaction

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