Selon le chef du CHP, Deniz Baykal, « La restructuration d’un pays ne se fait pas sur table, mais dans un processus historique. Certaines personnes peuvent vouloir sauver la Turquie, en mettant en oeuvre leurs brillantes idées… Avec le coup d’état du 12 septembre… la dissolution des partis politiques a causé le plus grand préjudice à la Turquie… Tout cela nous montre que Evren a un casier judiciaire chargé… Les Etats-Unis veulent changer la carte de la région. En Turquie, il y en a qui sont volontaires pour tomber dans le piège ».
Selon Hürriyet : « Evren est la dernière victime d’un lynchage politique mené sans vouloir comprendre ce qu’il veut vraiment dire : il n’a rien dit qui puisse mettre en cause la structure unitaire de l’État. Il entend une structure administrative qui permette de débloquer l’administration centralisée…. En France, Etat tout aussi unitaire, 26 régions ont été établies en 1982… »
Le journal Cumhuriyet s’en est pris également à Evren : « Les confréries aiment bien Evren, car il a imposé les cours de religion obligatoires. C’est avec lui qu’a été prise la décision d’imposer au pays une culture basée sur la synthèse islamo-turque… L’utilisation de la religion comme un instrument politique a commencé avec le coup d’Etat de 1980, avec une apogée lors de la coalition Çiller-Erbakan (1996)… ».