Des leaders pro-occidentaux de l’ex-URSS se réunissent à Bakou

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Les présidents de l’Azerbaïdjan, de la Géorgie et de l’Ukraine, membres du bloc pro-occidental GUAM, vont se réunir lundi et mardi à Bakou pour discuter des possibilités de réduire l’influence de Moscou dans le secteur de l’énergie et les opérations de maintien de paix dans leurs pays.

Les présidents lituanien Valdas Adamkus, polonais Lech Kaczynski et roumain Traian Basescu vont se joindre aux trois leaders d’anciennes républiques soviétiques, le géorgien Mikheïl Saakachvili, l’ukrainien Viktor Iouchtchenko et l’azerbaïdjanais Ilham Aliev.

Ces trois pays de l’ex-URSS font parti du bloc GUAM (Géorgie, Ukraine, Azerbaïdjan, Moldavie) créé pour faire contrepoids à l’influence de la Russie sur les territoires de l’ancienne Union Soviétique.

Le sommet sera notamment consacré à la question des livraisons de pétrole d’Azerbaïdjan en Ukraine et à la création d’un force conjointe de maintien de paix, a indiqué M. Iouchtchenko aux journalistes.

Mais le président moldave Vladimir Voronine ne participera pas à ce sommet qui coïncide avec sa visite, prévue depuis longtemps, au Luxembourg et à Bruxelles où il doit s’entretenir avec des responsables européens, a indiqué son service de presse cité par des agences moldaves.

Selon les analystes, l’engagement de la Moldavie dans le bloc pro-occidental a été remis en question après la décision de Moscou de lever un embargo sur le vin et la viande moldaves à la fin de l’année dernière.

Le Premier ministre moldave Vassile Tarlev va participer à la réunion à la place de M. Voronine.

La Géorgie et l’Ukraine continuent à dépendre de la Russie qui les approvisionne en énergie et sont particulièrement intéressés dans le développement de GUAM créé en 1997 comme une alternative à la Communauté des Etats Indépendants (CEI).

La CEI est un bloc dominé par Moscou qui regroupe les anciennes républiques soviétiques moins les pays baltes et son activité est souvent boycottée par Tbilissi et Kiev, même s’ils hésitent à le quitter définitivement.

M. Aliev dont le pays contrôle d’importante réserves d’hydrocarbures de la Caspienne est plus prudent, assurant que GUAM n’est pas une alliance dirigée contre le Kremlin.

Selon le président ukrainien, l’énergie sera le principal sujet des discussions pendant ce sommet. Les trois pays vont notamment parler d’un projet de livraison de pétrole d’Azerbaïdjan via la Géorgie par la mer Noire vers un oléoduc ukrainien Odessa-Brody qui passe près de la frontière polonaise.

M. Iouchtchenko espère également progresser dans les négociations sur la création d’une force conjointe de maintien de paix des pays membres du GUAM qui pourrait être utilisée pour régler des conflits régionaux sous le mandat du Conseil de sécurité de l’Onu et de l’OSCE.

Selon les analystes, les soldats de paix du GUAM pourraient remplacer les forces russes déployées actuellement dans deux régions séparatistes pro-russes de la Géorgie, l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud.

L’Azerbaïdjan espère pour sa part utiliser cette nouvelle force pour régler le conflit gelé de l’enclave du Nagorny Karabakh que les Arméniens lui ont repris à la fin des années 90.

raffi
Author: raffi

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