« Agos », le journal arménien paraissant à Istanbul rapporte qu’un chercheur turc Sedat Oulougana a trouvé lors des travaux de construction dans la région de Bitlis au village d’Aghrkcevaz (Ardzké pour les Arméniens) des pierres avec des croix arméniennes. Il a conclu que ces pierres étaient celles d’une église arménienne de ce village. Les Arméniens étant fort nombreux dans ces régions, avant le génocide de 1915. Selon S. Oulougana, la destruction définitive de cette église arménienne -dont il n’a pas donné le nom- daterait de 1950. Les habitants du village ayant utilisé les pierres de l’église arménienne pour la construction de leur maison ainsi que l’école. C’est lors de la réfection de cette école que ces pierres portant des croix furent découvertes. S. Oulougana a affirmé qu’il contacté à de nombreuses reprises les autorités locales pour placer ces pierres de l’église arménienne sous leur protection. Mais les autorités turques n’ont pas réagi…
Rappelons que la région d’Ardzké au nord du lac de Van comptait 140 villages à la deuxième moitié du 19e siècle avec 30 000 habitants don 25 000 étaient des Arméniens. Dans cette région plus d’une trentaine d’églises étaient en activité.
Krikor Amirzayan
(Գրիգոր Ամիրզայեան)
Author: Krikor Amirzayan
Krikor Amirzayan est un caricaturiste et journaliste arménien. Ses œuvres – articles et caricatures – paraissent dans différents titres de la presse en Arménie et en diaspora. En France il est l'un des rédacteurs du site d'information www.armenews.com. Il est l'auteur de deux livres de caricatures L'Indépendance (Erevan, 1995) et Oh ! Arménie, Arménie ! (Erevan, 1999). Il vit à Valence (France). En 2002 l'Express l'a désigné parmi « Les 50 qui font bouger Valence » Krikor Amirzayan a réalisé de nombreuses expositions de ses caricatures. Krikor Amirzayan a été décoré de la Médaille d'or du ministère de la Diaspora de la République d'Arménie, médaille qui lui fut remise le 14 novembre 2014 à Bourg-lès-Valence par l'ambassadeur d'Arménie en France Viguén Tchitétchian1. En juillet 2017 il reçut le 1er Prix de la "Défense de la langue arménienne" à Erévan par le ministère arménien de la Diaspora
