Des réfugiés de souche arménienne de retour en Artsakh

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Les premiers groupes de réfugiés de souche arménienne sont rentrés au Haut-Karabagh samedi, quatre jours après la signature de l’accord de cessez-le-feu négocié par la Russie.

Selon les autorités de Stepanakert, la guerre de six semaines a déplacé au moins 90 000 civils arméniens du Karabagh, soit environ 60% de la population du territoire. La plupart d’entre eux se sont réfugiés en Arménie.

Les autorités les ont exhorté à rentrer chez eux immédiatement après l’entrée en vigueur de la trêve. Le président du Karabagh, Ara Harutiunian, les a assurés que le déploiement imminent d’environ 2 000 soldats de la paix russes dans et autour du Karabagh constituera une garantie supplémentaire de leur sécurité.

Harutiunian a également affirmé que son administration agirait rapidement pour rénover de nombreuses maisons et infrastructures publiques endommagées lors des violents combats.

Vendredi, le Premier ministre Nikol Pachinian avait rencontré de hauts responsables du gouvernement arménien pour discuter de nouveaux programmes d’aide aux réfugiés du Karabagh.

« Notre priorité est de leur permettre de recevoir cette aide en Artsakh, a expliqué Pashinian dans son discours d’ouverture de la réunion. C’est-à-dire que ce doit être un programme qui contribuera au retour de nos compatriotes en Artsakh.»

Le maire d’Erevan, Hayk Marutian, a rencontré Harutiunian à Stepanakert. Il a été annoncé par la suite que l’administration municipale de la capitale arménienne fournirait des bus qui transporteront gratuitement et quotidiennement les réfugiés vers le Karabagh.

Environ 200 réfugiés ont été transportés par bus à Stepanakert samedi. Parmi eux se trouvait Tatevik Hovakimian, un habitant de la capitale du Karabagh dont la maison a été gravement endommagée par les bombardements azerbaïdjanais : « Qu’à cela ne tienne, nous nous en sortirons d’une manière ou d’une autre. L’essentiel est de rentrer chez soi, d’être dans notre pays. Nous sommes habitués aux difficultés. Nous surmonterons également celles-ci. »

«Que ce soit dangereux ou non, nous devons rentrer, nous n’avons pas d’autre option», a confié Inna Sarukhanian, autre résidente de Stepanakert.

Arevik Abrahamian, également Arménienne du Karabagh, a choisi de retourner à Askeran, une petite ville située à 10 kilomètres à l’est de Stepanakert, bien qu’elle se méfie des risques sécuritaires. « C’est dangereux, mais où pourrions-nous vivre autrement ? », questionne-t-elle.

Claire
Author: Claire

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