Moscou est préoccupée par le sort des Arméniens du Haut-Karabakh, surveille de près le respect de leurs droits par l’Azerbaïdjan et continue de fournir une aide humanitaire.
Dimitri Peskov, attaché de presse du président russe, en a informé les journalistes et a poursuivi.
« Nous continuons à pleurer du fond du cœur les Arméniens du Haut-Karabakh. Nous écoutons attentivement les déclarations de nos amis azerbaïdjanais sur leur intention d’assurer la sécurité et tous les droits des Arméniens qui souhaitent rester au Karabakh. Nous fournissons également une aide humanitaire » a-t-il exposé la position de Moscou.
D. Peskov a noté que les soldats de maintien de la paix russes « continuent leurs activités pour assurer le flux de l’aide humanitaire afin de résoudre les problèmes urgents des Arméniens qui n’ont pas quitté le Karabakh et y restent ».
Alors qu’avec la complicité de la Russie, le Haut-Karabagh s’est vidé de sa population arménienne, Moscou verse ainsi quelques « larmes de crocodile » qui ne trompe personne. Et pourquoi la Russie s’inquiéterait ainsi généreusement à assurer la sécurité des quelques Arméniens restés au Haut-Karabagh ?
Krikor Amirzayan
Author: Krikor Amirzayan
Krikor Amirzayan est un caricaturiste et journaliste arménien. Ses œuvres – articles et caricatures – paraissent dans différents titres de la presse en Arménie et en diaspora. En France il est l'un des rédacteurs du site d'information www.armenews.com. Il est l'auteur de deux livres de caricatures L'Indépendance (Erevan, 1995) et Oh ! Arménie, Arménie ! (Erevan, 1999). Il vit à Valence (France). En 2002 l'Express l'a désigné parmi « Les 50 qui font bouger Valence » Krikor Amirzayan a réalisé de nombreuses expositions de ses caricatures. Krikor Amirzayan a été décoré de la Médaille d'or du ministère de la Diaspora de la République d'Arménie, médaille qui lui fut remise le 14 novembre 2014 à Bourg-lès-Valence par l'ambassadeur d'Arménie en France Viguén Tchitétchian1. En juillet 2017 il reçut le 1er Prix de la "Défense de la langue arménienne" à Erévan par le ministère arménien de la Diaspora