Chaque jour apporte son lot de dangereuses nouvelles. La dernière en date, sans être une grande surprise, vient de l’agence de presse russe Sputnik. Selon elle, la Turquie et l’Azerbaidjan discutent de la possibilité de créer une armée commune. Information confirmée le 28 juillet par le président du parlement turc, Mustafa Sentop : « Une nation-deux États, c’est notre idée. Elle le restera toujours. À cet égard, nous avons tenu de nombreux cycles de négociations et sommes parvenus à de nombreux accords ».
On ne doute pas que les deux dictatures parviennent à s’entendre. A noter que cette annonce a été faite suite à la toute première réunion trilatérale des présidents des parlements turc, azerbaïdjanais et pakistanais. Si tout se déroule logiquement, on peut imaginer qu’Islamabad, le temps venu, puisse rejoindre la future armée turco-azérie.
En attendant, soucieux sans doute de conserver son prestige au yeux du peuple, Aliev a affirmé, sans rire, que durant la guerre des 44 jours il n’avait bénéficié d’aucune aide étrangère car il était capable de défendre seul ses intérêts. Il a aussi formellement nié le fait que la Turquie allait construire trois bases aériennes sur son territoire. On n’est pas obligé de le croire.