après le règlement du problème adjare à la fin du mois de mai, mikhail saakachvili, le président géorgien, poursuit son plan de restauration de l´intégrité territoriale du pays, et a pris ce sens des mesures pour régler le problème en ossétie du sud. selon les autorités, des forces russes ont été déployées sur le territoire de l´ossétie du sud, ce afin d´éviter tout débordement. le ministre des affaires intérieures de géorgie, georgy bayramidzeh, a au contraire dénoncé les actions des négociateurs russes, qui selon lui tireraient profit d´une situation trouble en ossétie du sud. le gouvernement géorgien se montre donc fermement décidé à mettre un terme à cette époque où les russes font la loi dans cette région. mais en même temps, saakachvili clame haut et fort que son gouvernement a établi de bonnes relations avec la russie. il interprète donc les mouvements des troupes russes en ossétie comme une initiative prise de leur propre gré. ce qui n´est évidemment pas l´avis des ossètes, qui dénoncent une action de grande envergure menée par les autorités centrales en géorgie afin de déstabiliser la situation en ossétie du sud. il entend bien ne pas établir de relations avec le centre tant qu´un certain nombre de préconditions ne seront pas remplies, notamment en termes de réparation morale et financière pour les dommages subis pendant la guerre civile. enfin la russie, puisqu´elle est bien le troisième joueur, rappelle que les autorités centrales n´ont pas appliqué tout ce qui était contenu dans l´accord établi par les codirecteurs de la commission jointe de contrôle en date du 02 juin, par lequel les unités militaires géorgiennes devaient se retirer de la zone du conflit. la russie n´a visiblement pas l´intention de se retirer purement et simplement de cette région où elle ne contribue pas peu à maintenir la mèche allumée. d´autant que ce serait une concession trop importante à faire aux forces militaires géorgiennes, maintenant qu´une partie d´entre elles est entraînée par des officiers américains.
